Alors que la majorité des observateurs s’attendaient à une autre contre-prestation d’une équipe marocaine en compétitions régionales, le WAC a du moins réalisé une belle prestation dimanche en Tunisie en se neutralisant face au Sfax.
Il est vrai que les Tunisiens ont ouvert le score juste avant le coup de sifflet final de la première période (45e) par l’Ivoirien Blez Couassi, mais Youness El Menkari a égalisé pour les Rouges en deuxième période (74e). Zaki a précisé que «le nul 1-1, bien qu’il soit positif, ne signifie pas la qualification pour la finale. On sera contraint de marquer à Casablanca car rien n’est encore acquis».
Le CS Sfaxien, vainqueur de la première Coupe arabe, et le WAC, vice-champion de la dernière édition, s’étaient qualifiés pour les demi-finales aux dépens de deux équipes jordaniennes, respectivement Al Fayçali et Al Wahdat. Au début de la rencontre, ce sont les Wydadis qui allaient s’offrir à la 20 e min de jeu la meilleur occasion suite à une action opérée par Rafik dans l’axe et qui lance Bidodane seul face au gardien. Suite à cette occasion, Bouzidi, le défenseur du CSS a maintenu Rafik en garde pendant que les Sfaxiens changeaient de tactique en optant pour des tirs de loin. Lamyaghri n’a pas pu empêcher Blaise Kouassy d’inscrire un but après en avoir sauvé un quelques secondes plus tôt.
Après la pause, les Wydadis s’accrochaient et croyaient toujours. Sur une action initiée par Sekkat, puis Rafik et Skouma qui préparait le ballon à Mankari, ce dernier allait égaliser sur une superbe frappe du gauche des 25 mètres qui ne laissa aucune chance à Khalloufi.
C’est sans doute une opération précieuse qu’ont réalisée les hommes de Baddou Zaki à l’extérieur. Ils ont brouillé les cartes des Tunisiens, mais seront appelés à maintenir cet avantage lors du match retour, prévu dans deux semaines à Casablanca.
Baddou Zaki a déclaré à l’issue du match : «on savait d’avance que le CS Sfaxien est accrocheur sur son terrain, mais on a bien lu sa tactique et ses points faibles, ce qui a permis à notre équipe de mettre en échec son efficacité en attaque et au milieu de terrain», avant d’ajouter que «effectivement, le WAC a livré un match tactique de haut niveau et a manqué de chance pour ramener une victoire à même de lui faciliter la tâche au retour».
Ghazi Ghrairi, entraîneur du CS Sfaxien a pour sa part précisé : «le match était tactique par excellence, mais mon équipe n’a pas joué comme il fallait. Le WAC a bloqué tous les issus et fermé à nos joueurs toutes les espaces nécessaires pour qu’ils mettent en avant leur talent, d’autant plus qu’il a dominé le milieu de terrain».