Le Wushu à la recherche d’une structure fédérale

Le Wushu s’affirme de plus en plus aussi bien sur le plan national qu’international. Initié au Maroc par des pratiquants nationaux, dont le chef de file est Abdelghani Cherkaoui, le comité national de Wushu compte déjà plus d’un millier d’adhérents appartenant à une soixantaine de clubs répartis à travers tout le Royaume. Ce nombre d’adhérents dépasse de nos jours celui des licenciés de certaines Fédérations nationales, d’où la question de la création d’une fédération. Grâce aux stages périodiques, supervisés par une pléiade d’experts nationaux ayant suivi des stages en Europe et en Chine, organisés dans le cadre de la formation des joueurs et des arbitres, par le comité, ce sport connaît un essor remarquable.
Cependant, les dirigeants restent encore préoccupés par l’amélioration du niveau. Pour eux, celui qui n’avance pas recule. Et pour avancer, il faut avoir les moyens pour donner suite tout au moins à une partie des invitations parvenues de l’étranger, et permettre ainsi aux athlètes de se mesurer avec leurs pairs. D’ailleurs, lors de la Coupe du Trône à Rabat, quand cette question a été soulevée, Cherkaoui a annoncé que l’administration avait promis de subvenir, la saison à venir, aux frais de cinq compétitions internationales. Selon le bilan de l’instance qui gère cette discipline, en plus des activités courantes, le comité a organisé des compétitions qui ont drainé une foule assez nombreuse et a tenu des stages de formation d’athlètes et d’arbitres. Il a aussi organisé le championnat national et des compétitions pour enfants. Néanmoins, la situation financière demeure précaire. Pour se développer, le comité a besoin de plus de ressources. L’aide de mécènes et de sponsors est nécessaire. De l’avis d’un expert, le judo et le Wushu ont les mêmes affinités spirituelles, mais ils n’ont pas la même réglementation et par voie de conséquence, ils ne peuvent être gérés par le même organisme.