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L’expectative domine

C’est demain, 27 février, que se tiendra, au siège de la fédération royale marocaine de football, la réunion de « synthèse » qui regroupera les différents acteurs du football national. En attendant les conclusions de cette rencontre, force est de constater que le bureau fédéral est loin d’être convaincant et par ses réactions et par ses actes.
Du moins pour le moment. Certes, plusieurs points ont été abordés lors des précédentes réunions, portant essentiellement sur la problématique de l’encadrement technique, statut de la profession d’entraîneur, l’élargissement de la direction technique…Mais ce n’est pas de cette manière que notre football se relèvera. Le problème est ailleurs : dans les hommes. Et ça tout le monde le sait. Et ce n’est pas M’hamed Aouzal, président de la commission relevant de la FRMF, qui dira le contraire. Ce dernier a imputé, «avec beaucoup de courage», comme disent certains, à la FRMF la responsabilité de la débâcle de l’équipe nationale à la CAN-2002 et le niveau détérioré du football national. La fédération, en tant que structure, ne peut à elle seule gérer le football national. Ce sont, plutôt, les hommes qui doivent accomplir cette mission. Autre nom, autre réaction. Le directeur technique national, Rachid Taoussi, dont on a plus entendu parler depuis bien longtemps, a ressurgi comme par enchantement et, avec lui, tous les maux de l’équipe nationale. Dans un entretien qu’il a accordé à l’hebdomadaire « Al Mountakhab », il a non seulement fait un bilan détaillé de la participation du Maroc à la CAN 2002, mais il revient également sur l’éloignement de l’entraîneur actuel de l’équipe nationale olympique, Mustapha Madih. On se demande où il était passé pendant tout ce temps-là. Mais son silence, qu’on ne lui a pas trop reproché, a fait, aujourd’hui, de lui le cadre technique national le plus médiatisé. Même plus que le porte parole de la FRMF, lui-même. En revanche, le secrétaire général de la fédération, Karim Alem, est considéré, par certaines personnes, comme l’homme qui dérange. Il semble que sa franchise et son honnêteté, en plus de son bénévolat, n’ont pas trouvé de preneurs au sein da la FRMF. Et là aussi on se demande pourquoi. Ces exemples, et bien d’autres, confirment, mieux que mille témoignages, la mauvaise gestion actuelle du football national.
C’est dire qu’un climat mal-saint règne au sein de la fédération royale marocaine de football.
Le plus grave c’est que ce même état d’esprit s’est propagé pour atteindre aussi les joueurs de l’équipe nationale avec toutes les conséquences que l’on subit aujourd’hui. « On ne change pas une équipe qui gagne », dit-on dans le langage footbalistique. Chez nous, on n’a même pas encore cette équipe. Alors, vaut mieux commencer par le commencement : les joueurs. Sinon, comment peut-on, avec les mêmes hommes, obtenir des résultats meilleurs.

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