Luis Fernandez devait donner une réponse «imminente», mercredi ou jeudi, selon cette source qui estimait que la réponse devrait être positive et que cette arrivée entraînerait de fait le départ de l’entraîneur Didier Tholot et de son adjoint Franck Vallade, six mois après leur prise de fonction et alors qu’il leur reste un an et demi de contrat. Luis Fernandez devrait signer un contrat de six mois avec pour mission de sauver de la relégation le club champenois. «On s’est rencontrés, on a discuté et on peut dire que ça avance tranquillement. Il reste encore des détails de contrats à régler», a de son côté affirmé Luis Fernandez lors d’une interview au journal L’Equipe de mercredi. Le chroniqueur de la radio RMC, 49 ans, qui devrait continuer à animer son émission, se dit motivé par le «challenge sportif» que représente le sauvetage d’«un club qui appartient au patrimoine du football français, au même titre que Paris, Marseille ou Saint-Etienne». «Il faut maintenant déclencher une opération commando pour se sortir de la zone rouge», avait estimé le directeur général du club Olivier Létang, après la défaite (2-1) à Tours, lors de la 18e journée de L2, qui avait fait descendre Reims à la 20e et dernière place, avec 12 points, à 8 longueurs du premier non-relégable Châteauroux.
«Nous confirmons les contacts, a indiqué ces derniers jours le vice-président stadiste, Didier Perrin. Des négociations sont entamées mais, pour l’instant, nous avons un entraîneur en place et sous contrat». Le stade de Reims, finaliste à deux reprises de la Coupe d’Europe des clubs champions (1956 et 59), a eu dans ses rangs des internationaux illustres comme, entre autres, Raymond Kopa ou le buteur Just Fontaine. Le club a d’autre part inauguré début décembre un stade Auguste-Delaune rénové et dont la capacité a été portée à 21.683 places, après 39 mois de travaux.