Paradoxalement, la Coupe du Trône et le championnat national attirent l’attention particulière de nos clubs de lutte dans tous les styles et poids confondus, malgré la diffusion prématurée par la Fédération royale marocain de lutte de son programme d’action pour la saison 2004-2005.
L’appel à cette première compétition n’a pas satisfait les espérances des membres fédéraux qui aspiraient à un départ en fanfare de la compétition de lutte dans le seul et unique but de mettre, précocement, dans le bain tous les lutteurs et lutteuses pour leur permettre l’acquisition progressive d’une condition physique qui est la base de tout sport. La participation de quatre clubs, avec l’incorporation du strict minimum, n’a pas donné un aperçu sur l’authentique visage de la préparation de nos clubs. Entre vingt et vingt- cinq lutteurs ont pris part à cette première compétition. Tous issus des clubs respectifs du WAC, de l’USM, d’Amjad Sidi Othmane et du KAC. Le nombre limité des clubs n’a pas empêché les lutteurs en lice d’enflammer le tapis olympique de la salle de Bourgogne. Il suffit de nommer Rachidi (WAC), Nazi (WAC), Daouane (USM), Essaghir (AMJ).
Des lutteurs de l’équipe nationale juniors qui ont pratiqué une lutte moderne ponctuée par des prises de grandes amplitudes qui a épatée toute l’assistance. Pour ce qui est de la lutte gréco-roumaine, catégorie 55 kg, la victoire finale est revenue à Daouane de l’USM, suivi de Nazih du WAC. La troisième place, elle, est revenue à Rachidi du même club. Pour les 60 kg et dans le même style de lutte, Essaghir d’AMJ s’est adjugé la première place du podium, devant Nazi du WAC et Zoubar de l’USM. Quant à la lutte libre, et dans la catégorie 60 kg, Errachidi (WAC) s’est imposé devant son coéquipier Aznag. La troisième position est revenue à Chaur, représentant du club d’AMJ. Pour ce qui est de la lutte libre 55 kg, Attrach s’est emparé de la première place faute de concurrent.
Lors de cette compétition, l’arbitrage a été contesté par certains clubs. Ce qui a obligé les organisateurs à interrompre le tournoi avant de prendre la bonne décision. Chose à éviter dans l’avenir par l’acquisition par la FRML du matériel adéquat, vidéos, caméras et tableaux électronique, à même de pouvoir trancher en cas de litige. Sans ce matériel, la lutte ne pourra pas évoluer dans notre pays. Ce tournoi s’est clôturé par une cérémonie de remise des prix, et ce en présence du président de la FRML, du directeur technique, des membres fédéraux et des représentants des clubs participants.