Cinquième au championnat de première division du Groupement national de football élite (GNFE), avec 48 points, le CODM n’a pas failli à la règle qui fait que le club de la capitale ismaïlienne est devenu un habitué du haut du classement.
Pour la saison 2003-2004, l’équipe qui a réussi à avoir le dernier mot à 12 reprises, a acculé ses adversaires au partage des points autant de fois et ne s’est inclinée que lors de six rencontres. Jeudi dernier, la famille du CODM s’est réunie à l’occasion de l’assemblée générale du club. Les adhérents ont tous été au rendez-vous, à une exception près puisque 26 des 27 adhérents étaient présents pour, justement, faire le bilan des quatre dernières saisons.
Tous ont renouvelé leur confiance en Mohamed Kadari, ancien président de la section football qui a été réélu à son poste pour un nouveau mandat de quatre années.
Lors de cette assemblée, les participants qui ont adopté les rapports moral et financier ont chargé le nouveau président de la désignation des membres du nouveau comité. Le rapport financier a indiqué que le total des recettes au cours de la saison écoulée s’élève à 3.796.076 dirhams, et les dépenses du club à 3.771.308. Les responsables de l’équipe ont saisi cette occasion pour signaler les efforts entrepris pour venir à bout des énormes difficultés financières que vivent, somme toute, la plupart des clubs du championnat national. Le CODM était d’ailleurs le premier club du championnat de première division du GNFE à s’être doté d’un Conseil d’administration, où siègent des représentants des différentes sections, des autorités locales et des représentants des acteurs économiques (une cinquième) de la région entre autres. L’objectif en est de leur permettre de joindre leurs efforts afin d’aider le club.
Le déroulement de cette assemblée générale a par ailleurs été contesté par ce même conseil d’administration qui a rendu public un communiqué de presse déclarant ladite assemblée «nulle et non-avenue ». Ce dernier a indiqué dans le même communiqué que ses représentants ont «enregistré un tollé de transgressions flagrantes des statuts du club approuvées le 2 janvier 2002».
Des transgressions qualifiées même de «malversations » que le rapport financier présenté, discuté lors de l’assemblée générale et approuvé par l’assistance. Ce dernier, en plus du rapport moral, n’auraient pas été remis aux représentants du GNFE, à ceux du Conseil d’administration et aux adhérents 15 jours avant la tenue des assises, comme le stipule la loi. Le communiqué a même fait état d’une « expertise judiciaire enclenchée près du tribunal de première instance de Meknès ».