Lyon et Marseille se moquent pas mal d’avoir offert un spectacle renversant au football français avec un nul 5-5 dimanche soir à Gerland et, dans les deux camps, on ne sait pas trop s’il faut rire ou pleurer.
Chaque équipe a cru mettre l’autre KO dans les dernières minutes. Toutes deux regrettent finalement d’avoir laissé l’adversaire se relever. Le Lyonnais Michel Bastos résume le sentiment général: «Je ne sais pas si nous pouvons être contents ou tristes après un match pareil. Nous menons puis nous sommes menés 2-4 à 10 minutes de la fin puis nous repassons en tête à 5-4 à la 90e. Et il y a l’égalisation de Marseille…».
Didier Deschamps oscille lui aussi. «C’est un match spectaculaire, on ne peut le nier. Je pense que beaucoup de spectateurs ont apprécié. Mais en tant qu’entraîneur…», soupire l’entraîneur marseillais. Claude Puel, son homologue lyonnais, laisse percer une pointe d’agacement après avoir gâché une occasion de reprendre la tête de la Ligue 1 : «Oui, c’est une publicité pour le football, en quelque sorte. Vous pouvez écrire les éditos que vous voulez.»