ALM: Quelles sont les nouveautés de cette édition des Jeux de la francophonie?
Mohamed Bouihiri : Parmi les nouveautés de cette édition des Jeux de la francophonie, c’est que ça se déroule en fin de saison et que le Maroc y participe avec un très grand nombre d’athlètes. Des athlètes jeunes et talentueux, qui vont participer à deux grandes manifestations internationales, les Jeux de la francophonie et le Championnat arabe.
C’est une première en son genre puisque les athlètes termineront la compétition le 5 octobre et commenceront le Championnat arabe le 6 octobre.
Est-ce que la sélection marocaine est prête pour ces deux rendez-vous ?
Je pense que tous les athlètes sont prêts pour défendre les couleurs nationales, notamment avec les résultats décevants à Berlin. Beaucoup d’athlètes ont exprimé leur volonté de participer à ces deux manifestations pour faire oublier cet échec.
Que pensez-vous des équipes participantes aux Jeux de la francophonie ?
Je pense que les deux grandes équipes francophones, à savoir la France et le Canada, participent avec de fortes délégations. Puis, on peut trouver le Maroc, la Roumanie et la Grèce, des pays qui comptent sur l’athlétisme comme cheval de bataille.
Comment évaluez-vous l’avenir de l’athlétisme par rapport au rendement des athlètes à Berlin?
Ce n’est que la récolte d’une politique administrative et technique de la Fédération depuis six ou huit ans et bien avant. Pour avoir un champion en 2009, sa formation doit commencer en 2000 ou 2002. Le Maroc n’a gagné aucune médaille au Championnat du monde cadets de Debrecen (Hongrie). Pour moi, c’est à cette période qu’on aurait dû former le champion d’aujourd’hui. Comme on doit, aujourd’hui, former le champion de 2016. Cet athlète, âgé aujourd’hui de 16 ou 17 ans, est donc en catégorie cadets ou même minimes.