Mourhit pourrait participer aux JO d’Athènes en 2004

La suspension de l’athlète belge d’origine marocaine Mohamed Mourhit pourrait être ramenée de trois à deux ans, au cas où une suite favorable serait donnée à la requête que la Ligue belge francophone d’athlétisme (LBFA) a décidé d’introduire en ce sens auprès de la Fédération internationale d’Athlétisme (IAAF). La décision de suspension de Mourhit pour trois ans avait été adoptée, le 4 novembre, par la commission anti-dopage de la LBFA, avan d’être entérinée par l’IAAF.
Réuni lundi, le comité d’appel de la LBFA a en effet décidé de proposer à l’IAAF cette réduction qui permettrait à Mourhit, en cas d’aval de la haute instance de l’athlétisme mondial, de courir de nouveau en compétition dès le 6 juin 2004, soit deux mois et demi avant le début des jeux olympiques d’Athènes. L’athlète devrait alors satisfaire aux critères exigés par le comité olympique et inter-fédéral belge (COIB) : courir à deux reprises un 5.000 mètres en 13.19.00 (record personnel: 12.49.71) ou un 10.000 mètres en 27.49.00 (26.52.30).
Le 3 mai dernier, deux jours avant le championnat du monde de semi-marathon à Bruxelles, Mourhit avait été contrôlé positif à l’érythropoytine EPO et à un produit masquant, le furosémide. Contestant les résultats de ces tests et les conditions dans lesquelles ils ont eu lieu, le triple recordman d’Europe (3000, 5000 et 10.000 m) réclamait, depuis lors, une nouvelle expertise et la suspension de la sanction jusqu’à ce qu’une décision définitive soit prise dans cette affaire. La décision de suspension de Mourhit pour trois ans avait été adoptée, le 4 novembre, par la Commission anti-dopage de la LBFA avant d’être entérinée par l’IAAF.
Il reste toujours possible pour l’athlète de porter plainte auprès du tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne. La sentence du TAS sera alors définitive et sans appel comme il est de règle pour une procédure d’arbitrage.