ALM : La 19ème édition du Trophée méditerranéen de motocross aura lieu début novembre en France. Pouvez-vous nous brosser un tableau de cette compétition ?
Abdellah Laraichi : La 19ème édition du Trophée méditerranéen, prévue début novembre en France, est une manifestation organisée sous l’égide de l’UMM (Union méditerranéenne de moto) dont je suis vice-président. Elle réunit annuellement les pays du bassin méditerranéen. La première édition a été tenue en 1993. Depuis lors grâce à la volonté des amateurs de ce sport extrême, ce trophée est devenu un rendez-vous incontournable. Il est à signaler que le Maroc avait abrité la précédente édition en 2005.
Selon vous, quelles sont les chances de l’équipe nationale ?
Dans les sports mécaniques, la qualité des véhicules contribue massivement à la réalisation des performances. Bientôt, nous allons nous rendre en France. Nous le ferons une semaine avant la tenue des compétitions pour permettre à nos pilotes de s’adapter au circuit. Au cours de cette saison, nous avons bénéficié, pour la première fois, du soutien des sponsors. Nous n’allons pas partir en France pour faire de la figuration. Nos jeunes pilotes défendront le drapeau national comme ils l’ont toujours fait.
Quels sont les éventuels obstacles qui se dressent devant le développement de cette discipline ?
Comme je l’avais dit, les résultats sont tributaires des engins et nos pilotes ont des moyens très limités. Le meilleur d’entre eux possède une seule moto de performance moyenne qu’il utilise pour les entraînements et la compétition. Il est grand temps pour que les responsables de la chose sportive et les acteurs économiques (importateurs des articles mécaniques) de contribuer au développement de ce sport qui peut générer des profits considérables via le tourisme sportif. Il faut mentionner que nous sommes sollicités tout au long de l’année grâce au climat de notre pays pour abriter des rallyes et des raids de motocross et de quad (engin à quatre roues)
