La capitale économique abritera, à partir de demain et jusqu’au 22 janvier, la seconde étape des éliminatoires, comptant pour la Zone Afrique, pour la qualification aux Jeux Olympiques d’Athènes. Pas moins de vingt pays prendront part à cette seconde édition des qualifications.
Outre le Maroc, pays hôte, on notera la participation de l’Algérie, l’Egypte, la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Cameroun, le Cap vert, l’Ethiopie, la Guinée équatoriale, la Guinée, le Gabon, l’Ile Maurice, la Namibie, l’Ouganda, Madagascar, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Soudan et l’Angola. Les représentants de ces pays entrent ainsi dans une compétition qui gratifiera 18 pugilistes de leurs tickets aux JO d’Athènes. À la différence de l’édition précédente, cette édition compte quatre tickets en moins. En effet, l’étape qualificative précédente sur le continent noir, qui s’était déroulée à Abuja au Nigeria, avait octroyé 22 places pour les JO. Ce qui augure que la lutte sera rude et sans merci lors de l’édition casablancaise. La participation marocaine sera assurée par onze boxeurs représentant la crème de la discipline chez nous. Il s’agit de Redouane Bouchtouk (48 kg), Hicham Mesbahi (51 kg), Hamid Aït Beghrad (54kg), Khalid Hechbane (57 kg), Tahar Temsamani (60 kg), Hicham Nafil (64 kg), Miloud Aït Hemmi (69 kg), Youssef Daâri (75 kg), Adil Athmari (81 kg), Rachid Heddak (91 kg) et Mohamed Amenssi (91 kg). Dans cette optique, les pugilistes marocains ont entamé des préparatifs intenses depuis bientôt une dizaine de mois. Une période insuffisante aux yeux du directeur technique national, Abdelilah Rahilou, qui estime qu’un événement de cette taille nécessite une concentration bien plus étalée dans le temps.
«Cela fait à peine dix mois que j’ai pris mes poulains en main et cette période est courte par rapport à l’importance de l’événement, qui nécessiterait un minimum de deux années de préparation», nous a déclaré le DTN lors d’un entretien. Cela explique le caractère intense qui imprègne cette période de concentration.
Mais en dépit de ce léger contre-temps, il semblerait que les pugilistes marocains soient à même de relever ce challenge. En témoignent leurs récentes prestations, que ce soit en Finlande ou au Danemark, où ils ont raflé un total de 7 médailles. Ceci est d’autant plus méritoire qu’ils ont arraché ces médailles face à de grosses pointures de la boxe européenne. Actuellement ils sont en concentration au centre sportif des FAR, où ils procèdent aux dernières retouches.
Par ailleurs, cette seconde étape qualificative se déroulera en présence de Abdellah Bensalem, président de la Confédération africaine de boxe. Le premier coup de gong sera donné à 16h au Complexe sportif Mohammed V, sur lequel les yeux seront manifestement rivés, notamment si l’on se réfère à la confiance et l’optimisme affichés par Abdelilah Rahilou.