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On achève bien les chevaux

© D.R

L’un des plus grands champions de tennis mondiaux a avoué qu’il s’était dopé durant près de six années. Mais il a tenu à préciser qu’il avait pris des substances anabolisantes à son insu. Il s’agit de John McEnroe. Ces déclarations fint suite au scandale du contrôle positif du tennisman britannique Greg Rusedski. «Pendant six ans, je n’ai pas su qu’on me donnait une forme de stéroïde légal utilisé pour les chevaux, jusqu’à ce qu’on se rende compte que c’était trop fort, même pour les chevaux», a déclaré le champion américain dans l’édition de lundi du «Daily Telegraph» de Londres, sans toutefois préciser qui lui a administré ces substances dopantes. Des révélations qui coïncident parfaitement avec celles de son ancienne épouse, Tatum O’Neill, qui avait affirmé, il y a deux années déjà, que son mari s’était dopé aux stéroïdes à la fin de sa carrière. L’ancien numéro un mondial avait qualifié ces allégations de ridicules. Pour le triple vainqueur de Wimbledon, la limite entre ces dernières et les anti-inflammatoires puissants ou les compléments nutritionnels est tellement infime qu’il devient très difficile de faire la part des choses. «Je ne suis pas sûr que certaines des prescriptions, certains des puissants anti-inflammatoires qu’on donne aux joueurs pour accélérer la guérison soient si éloignés des produits illégaux», a-t-il précisé. Et c’est justement cette position que Greg Rusedski a prise pour sa défense après son contrôle positif à la nandrolone en juillet dernier. Le Britannique rend responsables des compléments alimentaires fournis par les entraîneurs de l’ATP. Cet air de scandale sur le tennis mondial n’est pas pour plaire à tout le monde. Un autre champion américain, Andre Agassi, cette fois-ci, tient un tout autre langage. Dans des déclarations relayées par la presse australienne, le Kid de Las Vegas s’est félicité des contrôles antidopage que les tennismen subissent régulièrement lors de différentes étapes du circuit ATP. «Notre sport est en pointe dans le contrôle antidopage. J’ai participé à 13 tournois l’an dernier et j’ai fait l’objet de 11 contrôles urinaires. J’ai subi aussi 8 tests sanguins, dont 3 hors compétition. Il n’est pas possible d’être plus agressif en vue de maintenir l’intégrité de notre sport», a déclaré le tennisman de 33 ans, présent à Melbourne où il vise un cinquième titre aux Internationaux d’Australie, après ceux obtenus en 1995, 2000, 2001 et 2003. Le même discours est tenu par un troisième tennisman américain, Andy Roddick. Le vainqueur de l’US Open a estimé également que le tennis est un «sport propre». Il a reconnu avoir été contrôlé 17 ou 18 fois la saison dernière. Il va même plus loin en critiquant les propos tenu par Greg Rusedski qui affirmait la semaine dernière que 43 des 120 meilleurs joueurs mondiaux se dopaient. «Si un tiers des meilleurs joueurs mondiaux avaient été positifs, cela aurait été annoncé», a-t-il souligné.

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