Piètre prestation des olympiens

Les Lions de l’Atlas n’ont pas rugi lors de cette huitième coupe arabe de football. En demi-finale, ils n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes face à des Saoudiens beaucoup plus organisés et présents dans tous les compartiments de jeu. Lors de cette rencontre qui s’est jouée samedi, les Marocains ont pourtant été les auteurs d’une bonne entrée en jeu. Leur qualification pour le moins inattendue en demi-finale leur a redonné confiance.
Le séjour de l’équipe nationale olympique au Koweït ne s’est prolongé en effet que grâce au match nul entre la Palestine et le Koweït (3-3). Cette qualification a même fait oublier les soucis auxquels Mustapha Madih était confronté depuis le début de la compétition. Le sélectionneur national a eu à gérer plusieurs absences pour blessure ou suspension. Et pourtant, tout le monde s’est mis à espérer une place en finale, et ,pourquoi pas, le titre de champion arabe. Dès le début du match, les olympiens ont prit d’assaut le camp adverse. Aboucharouane et Niniaâ ont, à plusieurs reprises, inquiété le gardien de but saoudien Mahmoud Abbés. Ce dernier qui a peiné pour sauver sa cage, a même réussi quelques belles parades. Ce pressing marocain n’était pas pour inquiéter les joueurs adverses.
Au fil des minutes, les Saoudiens se reprennent. Leurs attaques se font de plus en plus nombreuses. Ils réussissent à donner quelques sueurs froides au keeper national, Tarik Jarmouni. Ces efforts vont aboutir. Moins de 20 minutes après le début de la rencontre, ils ouvrent la marque par Abdellah Chahrani. Un but marqué sur coup franc de 25 mètres. Ce but a eu l’effet d’une douche froide sur les nationaux. Ils ont eu, par la suite, tout le mal du monde pour se ressaisir et reprendre le jeu à leur compte. La défense saoudienne s’est montrée, plus que jamais, compacte au point que les tentatives des attaquants marocains ont toutes été vouées à l’échec. Pendant le reste de la première mi-temps, l’équipe nationale paraissait sans âme, ses joueurs errant sur le terrain en multipliant les erreurs.
La situation ne change pas pendant la deuxième mi-temps. Ceux qui s’attendaient à une réaction des Marocains pour remonter l’écart ont été déçus. Au contraire, les joueurs adverses ont montré, dés l’entrée de jeu, leur ferme intention de remporter cette demi-finale. Chose qu’ils vont réussir après un deuxième but inscrit à la 55ème minute de jeu par le vétéran Talal Machâal. Ce dernier contourne la défense et réussit à tromper la vigilance du gardien Jermouni. Suite à ce but, les Marocains vont carrément baisser les bras. Kaissi, Aboucharouane, Kharrazi et consorts n’ont pratiquement pas inquiété la défense adverse. Leur jeu trop individuel, leur manque de concentration coûtent à l’équipe nationale une place en finale.