Tout est bien qui finit bien…. La décision de Mohamed Taib EL Hamidi de se représenter pour un nouveau mandat en compagnie de son équipe dirigeante et de revenir aux commandes de la fédération, après une période de doute, aura en quelque sorte décanté les choses, lors de l’assemblée générale de la fédération, tenue samedi 27 novembre dernier, au siège de la délégation des sports à Casablanca devant une assistance assez nombreuse composée des ligues et clubs. Une assemblée générale sans grandes surprises en somme.
L’absence de candidats à la présidence a ouvert la voie au président sortant El Hamidi d’être réélu, par acclamation, pour un nouveau bail qui devrait, selon ses dires, « ouvrir une ère d’excellence pour la fédération, appelée à atteindre un palier supérieur à tous les niveaux organisationnels, administratifs et sportifs ». Avant d’entamer les travaux, une assemblée extraordinaire a été tenue pour procéder à la restructuration de l’assise juridique et administrative des statuts de la fédération, mais cette révision n’a pas touché le fond, mais la forme. La lecture du rapport moral fut une sorte d’énumération exhaustive de l’activité des commissions diverses de la fédération, avec en prime une moisson de titres continentaux, la formation des joueurs, encadrants, et arbitres. Le secrétaire général de la fédération a rappelé les difficultés rencontrées pour incorporer nos joueurs résidents à l’étranger en raison des engagements de chaque joueur et ses difficultés. Le rapport moral révèle l’organisation au Maroc de l’Open international et championnat africain junior en 2005.
L’octroi de ces deux événements n’est pas un hasard, mais démontre la bonne réputation de notre pays terre d’accueil et de tolérances, selon le président. Le rapport financier, quant à lui, fait apparaître un montant de recettes de l’ordre de 1277210.29 DH marqué cette saison par la subvention accordée aux fédérations olympiques. Les dépenses, par contre, sont restées élevées (4.454.000 DH environ). Les interventions des adhérents, pondérées pour la plupart, auront tourné autour de quelques thèmes ayant trait à la formation des jeunes, la compétence des entraîneurs des jeunes, les rapports avec la fédération… « La mise en oeuvre du projet commercial permettra à la fédération de s’autofinancer dans une large mesure afin de faire face aux dépenses nécessaires à la bonne marche de la fédération”, souligne le président de la fédération.
Pour le directeur technique national, Azzeddne khayar, la priorité est pour les jeunes. «Les jeunes restent notre priorité. Et ce nouveau bail sera l’occasion de mettre sur place une autre approche du centre de formation, plus élaborée et qui prendra en compte tous les détails nécessaires à une formation homogène, scientifique et où l’aspect psychologique ne sera plus négligé», a précisé ce dernier. Même ambition pour le président de la fédération. «La crise, davantage morale, doit nous permettre de remettre certaines choses en question, d’évoluer vers un palier supérieur, afin de hisser les clubs encore plus près du niveau mondial», a conclut ce dernier.