Après être resté dans l’expectative, Mostafa Jelti chef de projet et entraîneur de la filière sport-études de rugby à 7, crie haro et adresse une lettre à Said El Boukhari directeur des sports au sein du ministère de la jeunesse et des sports dans laquelle il dénonce le non-respect des engagements de ce dernier comme stipulé dans le contrat vis-à-vis du projet qui a donné naissance à la «filière sport-études de rugby à 7». Depuis le démarrage du projet le 08/11/2010, M. Jelti affirme que les stagiaires et leur encadrement remplissaient bien leur contrat, ce qui ne fut pas le cas pour les autres contractants. «Les stagiaires et leur encadrement ont pleinement satisfait à leurs obligations et prestations par le travail, la présence, le suivi, l’évaluation et… l’attente», peut-on lire dans la lettre dont ALM dispose d’une copie. Et d’ajouter : «votre partie n’a pas respecté, depuis la mise en œuvre du projet, les liens d’obligation du contrat établi entre tous les contractants», explique le chef de projet, soulignant l’ensemble des engagements stipulés dans le contrat. Il s’agit alors, toujours selon la lettre, de «bourse mensuelle de 1.000 DH accordée aux stagiaires, achat des équipements sportifs et du matériel pédagogique au profit de la filière, défraiement mensuel de 2 surveillants, défraiement d’un kinésithérapeute conventionné avec la filière, achat des médicaments pour les stagiaires, défraiement du chef du projet et de l’entraîneur». M. Jelti informe, qu’au même titre du kinésithérapeute et l’entraineur, n’avoir touché aucun kopeck et n’être indemnisé depuis le lancement de la filière, précisant que «les médicaments et les équipements sportifs et pédagogiques, achetés et évalués à plus de 80.000 DH n’ont pas été payés». Contacté par ALM, M. El Boukhari appelle M. Jelti à «s’adresser, dans l’ordre, au Comité national olympique, ensuite au comité provisoire», arguant que même en tant que directeur des sports, «le remboursement ne relève pas de mes fonctions».
Néanmoins, il affirme que si M. Jelti détient tous les documents nécessaires, il sera remboursé rubis sur l’ongle. «Nous œuvrons pour le développement du sport et cherchons toujours à lui offrir des tremplins spongieux et nous ne permettrons jamais de freiner son élan». In fine, M. Jelti, voit ses desideratas prendre du plomb dans les ailes, et l’espoir de promouvoir l’Ovale jugulé. Tandis que pour M. El Boukhari, «Il faut tirer l’affaire au clair, savoir qu’un problème bien posé est à moitié résolu et qu’au final on rendra à César ce qui lui appartient».













