En tout, soixante-douze boxeurs prennent part à cette compétition qui sans les efforts louables entrepris par la Fédération royale marocaine de boxe et son président, Abdeljawad Belhaj, n’aurait pas eu lieu. Tout a été prévu pour offrir un tableau alléchant au public de la capitale. «Toute la capitale offre à cette édition ses structures d’accueil et d’équipements pour garantir la réussite de cet événement, d’autant plus que ce trophée international est inscrit dans le calendrier officiel de l’AIBA, lui donnant un caractère international et périodique. Au nom des membres fédéraux, je tiens à remercier vivement toutes les instances, les sponsors et la presse et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’aboutissement de cet événement qui donnera un nouveau souffle à la boxe dans notre pays et permettra à de nombreux jeunes pratiquants de cette noble discipline d’exprimer leurs talents», a déclaré ce dernier.
Le premier jour on a assisté à quinze combats entre de jeunes boxeurs talentueux. Eliminés, nos pugilistes, Guezouz Abdellah, qui s’est incliné face au Qatari Houzam Nabaâ, et Chichti Said, qui n’a rien pu faire face au Français Redouane Asloum, qui n’est autre que le frère de Brahim Asloum, champion olympique en 2000 à Sydney, n’ont pas démérité, mais dans le sport, il y a toujours des vainqueurs et des vaincus. La journée d’ouverture a été marquée par la présence du président du Comité national olympique, le général Hosni Benslimane, du secrétaire général du secteur des Sports, Abderhmane Zidouh, ainsi que de nombreuses personnalités nationales et étrangères, représentant le monde du sport. Dans une déclaration faite à «Aujourd’hui Le Maroc», le président de la délégation palestinienne, Jawad Mustapha Idkeidek, a tenu à souligner que la boxe, en particulier, et le sport, en général, souffre en Palestine de l’occupation israélienne.
«Nous ne pouvons rassembler une sélection handicapée par les mesures de sécurité imposées par les forces de l’occupation et qui freinent le déplacement des personnes. Nous étions obligés de venir avec quatre pugilistes et un refere représentant un club. Les moyens financiers font aussi défaut», a-t-il expliqué.
À la fin de cette journée, le président de la fédération, Abdeljawad Belhaj, a reçu le prix de la plus haute distinction de la fédération hongroise de boxe. Dans les autres rencontres de cette première journée, disputée mardi dernier, la domination a été marocaine. Ainsi, le jeune Asfi Younès s’est imposé devant le représentant de l’Irak, Archoud Djamel par points. Idem pour lbida Boubake, qui a écarté de son chemin le Sénégalais Djebril par arrêt du médecin, et Bella Adil qui s’est débarrassé de l’Egyptien Gaber El Garaiby. Les combats se poursuivront jusqu’à samedi soir prochain. Une soirée qui s’annonce chaude, très chaude.