Les organisateurs Sud-coréen et Japonais du mondial-2002 de football tout comme les fédérations, internationale (FIFA) et nationales, ont leur part de responsabilité dans les problèmes survenus, et désormais résolus, dans la billetterie, a estimé jeudi à Séoul la FIFA. Selon son secrétaire général Michel Zen-Ruffinen, « Toutes les parties doivent accepter leur part de responsabilité car chacune a commis des erreurs».
Au cours d’un point de presse, il a souligné qu’une des sources du problème avait été le retard mis par les fédérations nationales à remettre à disposition les billets qui leur avaient été alloués, moyennant des finances et pour lesquels elles n’avaient pas trouvé preneurs. «Lors de certains matche, nous avons pu voir des pas entiers de gradins vides.
En fait, ces sièges avaient été achetés par des fédérations qui n’ont pas réussi à les vendre. Ils étaient certes inoccupés, mais, pour nous, ils étaient vendus. Les fédérations avaient payé», a-t-il expliqué. Zen-Ruffinn a également désigné comme une des raisons de la mévente en Corée les prix trop élevés des places par rapport au niveau de vie dans ce pays. «La FIFA s’est trompée en acceptant que les prix des billets soient les mêmes en Corée et au Japon. Les salaires dans ces deux pays ne sont pas comparables », a-t-il reconnu.
En conclusion, le secrétaire général a affirmé que ces défaillances ne devaient remettre en cause ni le service fourni par la société de marketing britannique Byrom – souvent désignée comme responsable des carences -, ni le principe retenu que tous les billets soient nominatifs, pour des raisons de sécurité et en vue de lutter contre le marché noir. «Il n’est pas juste de blâmer cette société. Quand un nouveau système se met en place pour la première fois, il y a des problèmes, mais je suis convaincu que ce nouveau système est le bon pour l’avenir», a-tt-il conclu.