La Commission exécutive (CE) du Comité international olympique (CIO), qui se réunit à Lausanne de mercredi à vendredi, pour la dernière fois avant les jeux Olympiques de Turin-2006 (10-26 février), devrait évoquer la question de l’application des lois antidopage italiennes. Le gouvernement italien a, en effet, rappelé la semaine dernière son refus d’assouplir ses lois antidopage, très strictes, pendant les JO d’hiver de Turin-2006 (10-26 février), malgré les pressions du CIO et de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Selon les règlements du CIO, un sportif convaincu de dopage encourt une disqualification ou des sanctions sportives. La loi italienne considère, elle, le dopage comme un crime, passible de peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison. Une rencontre est prévue entre le président du CIO, Jacques Rogge, et le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, le 17 novembre prochain, qui pourrait porter sur ce point précis. La Commission devrait, en outre, évoquer l’admission de nouveaux membres au CIO, lors de sa 118e session à Turin pendant les Jeux. Parmi les noms évoqués figure celui du Néerlandais Hein Verbruggen, ancien président de l’Union cycliste internationale (UCI), qui était membre du CIO à ce titre. Il a été remplacé à la tête de l’UCI par l’Irlandais Pat McQuaid.
Verbruggen, qui dirigeait la commission de coordination des JO de Pékin, devrait retrouver un siège au sein du Comité, en compagnie de deux ou trois autres "nouveaux membres".
Lors de la Commission à Lausanne, se tiendront des séances conjointes avec la commission des athlètes du CIO et avec l’Assemblée des comités olympiques nationaux (ACNO). Le point sera fait également sur les préparatifs des prochains jeux Olympiques : Pékin-2008, Vancouver-2010, Londres-2012 et bien entendu, Turin-2006.