Il y a quelques années, l’équipe-phare de Safi battait de l’aile. A chaque fin de saison, c’était la croix et la bannière pour ne pas tomber en division inférieure. Tout ou presque manquait, et principalement le nerf de la guerre : des entrées d’argent constantes.
Face à cette situation, le groupe O.C.P. a pris une décision fort appréciable et combien salutaire dans le dessein de sauver le club fanion de ABDA. Et, en 1986, le club fut rebaptisé Olympic Club de Safi (O.C.S. )( ce qui n’a pas plu à tout le monde, surtout les indécrottables nostalgiques) et comporte en sus du football, sept autres disciplines. Ainsi, en assurant, une subvention régulière conjuguée à la gestion , probablement, la plus rigoureuse qui soit, l’équipe a pu souffler en attendant des jours meilleurs. Dans ce cadre, à partir de la saison 2000-2001, un nouveau comité directeur a été élu en intégrant des personnalités de Safi en plus des cadres de l’O.C.P. Le programme arrêté s’étalait sur 3 ans :
1- 2000-2001 : rajeunir l’effectif de l’équipe.
2- 2001-2002 : jouer pour la 4ème ou la 5ème place.
3- 2002-2003 : tout mettre en oeuvre pour réussir la montée.
Toutefois, l’O.C.S. , à l’instar de toutes les équipes du monde, a besoin de la mobilisation de tous ses supporters, ces gens qui viennent assister aux matches, qui soutiennent et qui sont toujours prêts à aider, et pourquoi pas à critiquer de manière constructive. Lors du point de presse tenu par le comité directeur de l’O.C.S. les présents ont été agréablement surpris par la réaffirmation des engagements : « nous jouons pour la montée». Aussi, en dépit du départ précipité de l’entraîneur S. El Khaider et un début de saison peu flatteur, certains indicateurs annoncent des lendemains meilleurs à commencer par les éléments qui constituent l’équipe et à finir par ce centre de formation en phase de finalisation, et ce, grâce à l’initiative personnelle fort généreuse d’un membre du Bureau. Appel est donc lancé aux Autorités , aux élus et aux opérateurs économiques largo sensu pour venir en aide à leur équipe l’O.C.S. : c’est plus qu’une B.A., c’est du marketing positif capable de chasser la morosité ambiante, surtout chez une grande frange de notre jeunesse populaire.
• Saïd Laqabi
Correspondance régionale