Séminaire international sur l’arbitrage féminin

C’est la première fois en Afrique et dans le monde arabe que cette rencontre vient d’être organisée. Elle s’inscrit dans le cadre du programme de la Fédération Internationale de Judo (FIJ). Cette manifestation « a permis aux bénéficiaires de prendre connaissance des derniers développements et techniques survenus dans le domaine de l’arbitrage de la discipline à l’échelon mondial ». La déclaration émane de M. Boubker Ben Bada, secrétaire général de la Fédération Royale Marocaine de Judo (FRMJ).
Selon M. Ben Bada, cette manifestation a été l’opportunité pour la FIJ de s’informer des capacités et des moyens dont dispose le Maroc et qui sont à même de relever le défi de l’organisation de compétitions internationales. Le directeur de l’arbitrage à la FIJ, l’Espagnol Juan Parcos, a fait remarquer de son côté que ce 6ème séminaire initié pour des femmes arbitres a abouti à des résultats probants susceptibles d’insuffler une nouvelle dynamique à l’arbitrage féminin. Le séminaire, en tant que forum d’échange d’expériences, a permis également d’améliorer les capacités et le niveau des femmes arbitres, a ajouté M. Parcos. Ce dernier a émis le vœu de voir un grand nombre de juges femmes lors des Jeux Olympiques de 2004 à Athènes. De son côté, le président de la Confédération Africaine de Judo (CAJ) et vice-président de la FIJ, l’Ivoirien Lassana Palenfo, a mis l’accent sur l’importance de ce séminaire qui bénéficie à près de 15 arbitres femmes du continent dans la mesure où il a permis aux participantes d’officier des combats prévus dans le cadre de la Coupe du trône de judo. Le judo africain a connu un progrès sensible en dépit du manque de moyens, de compétitions et de stages, a-t-il dit, faisant remarquer à cet égard que la CAJ organise chaque année des tournois dans toutes les régions du Continent pour rehausser davantage le niveau de la discipline. Il est à rappeler que la Confédération africaine avait créé un centre international de judo à Abidjan (Côte d’Ivoire) qui vient, il y a un mois, d’être transféré à Rabat, a rappelé M. Palenfo, précisant que ledit centre accueille, à présent, quelque 30 stagiaires venus des différents pays d’Afrique.