Événement sportif par excellence, la Coupe du monde est également une question d’argent. En dépit de la principale question qui est de connaître l’identité du vainqueur final du plus grand et plus important des trophées de football, le grand public s’intéresse également aux primes incontestablement juteuses que percevront le vainqueur de cette édition ainsi que les autres nations. La FIFA a levé le voile sur ce point et le vainqueur de la compétition recevra une somme record.
La Fédération internationale de football association (FIFA) a en effet annoncé son budget global de dotations pour la Coupe du monde 2022 avec une augmentation massive de 12%.
Concrètement, il s’agit de quatre millions de dollars de plus que pour la France en 2018, ce que la FIFA versera à la nation vainqueur du Mondial 2022 le dimanche 18 décembre. Au prochain pays champion du monde sera versée une prime record de 42 millions de dollars, contre douze de moins au finaliste battu. Au total, le prize money distribué par l’organisateur sera de 440 millions de dollars, 40 de plus qu’au tournoi disputé en Russie.
Depuis le début de la Coupe du monde, le 20 novembre dernier, le spectacle proposé sur les terrains enchante le monde entier et ce, malgré les diverses polémiques entourant la compétition. Toutes les équipes engagées rêvent d’une seule chose : le titre mondial. Le chemin pour y arriver est semé d’embûches et une seule équipe ira au bout. Ceci étant dit, toutes les nations représentées quitteront le Qatar avec les poches remplies grâce à ces primes versées en fonction des résultats de chacun.
Une élimination en phase de poules rapporte neuf millions de dollars à une équipe, une maigre consolation pour les 16 sélections qui ont quitté la compétition prématurément. La Pologne, éliminée par les Bleus, percevra, comme toutes les autres nations sorties à ce stade, 13 millions de dollars. Un parcours s’arrêtant en quarts de finale se verra récompensé de 17 millions de dollars. Les membres du dernier carré gagneront respectivement, 25, 27, 31 et 42 millions de dollars, du quatrième au vainqueur final.
Outre la dotation, chaque fédération participante reçoit 1,5 million de dollars pour couvrir les frais liés à la préparation de la compétition. Entre la victoire des Bleus en 1998 et celle de la génération 2018, la prime du succès a été multipliée par six. Elle le sera de sept, à l’occasion de la Coupe du monde au Qatar.
