Le championnat d’Afrique de judo prévu en mai prochain à Tunis constitue une étape décisive et un obstacle qu’il faut absolument franchir avec brio, pour que nos 4 champions, et pourquoi pas d’autres, puissent s’allier à l’élite mondiale en août prochain à Athènes. Leur mission, quoiqu’un peu difficile, reste fort réalisable. Chacun des 4 postulants dispose déjà d’un palmarès très éloquent.
Sur les 75 médailles (30 en or, 17 en argent et 28 en bronze) glanées par nos judokas aux différentes compétitions internationales, auxquelles nos représentants ont participé, ces quatre athlètes ont remporté une bonne part.
Médaillé de bronze lors du dernier championnat d’Afrique qui s’est déroulé en Egypte en octobre 2002, Attaf Safouane a réussi à se classer 5ème, une année plus tard, au grand tournoi de Paris, face aux meilleurs judokas internationaux, puis champion du tournoi de Bondy (Niger) et d’Afrique du Sud alors qu’il était à peine âgé de 18 ans. De son côté, Ahamdi Younès a été champion du tournoi international de Bondy (Paris) en France 2003, puis médaillé d’or lors du tournoi international de Casablanca, celui de Tunis de Yaoundi de l’Ile Maurice et de Berlin.
Laknifli Adil a été sacré champion et médaillé d’or lors du tournoi de Bondy, celui de l’Ile Maurice et médaillé en argent pendant la 24ème édition du Championnat d’Afrique 2002 en Egypte.D’ici le mois de mai, nos représentants ont largement le temps de peaufiner leur talent.
Le programme établi à leur intention par la commission technique fédérale est très ambitieux. Mais encore faut-il que la caisse de la fédération soit garnie car, jusqu’à présent, le compte fédéral vire au rouge. La Fédération royale marocaine de judo, jiu-jitsu, aïkido et arts martiaux associés attend toujours les 600.000 DH promis par le Premier ministre lors de la réunion en octobre dernier avec les présidents des fédérations des sports olympiques.