Younes El Aynaoui :«Le Trophée Hassan II  sera mon dernier tournoi au Maroc»

Houda El Fatimi25 février 2009

ALM : Vous avez été sollicité pour des tournois internationaux, mais vous avez décliné cette invitation. Quelles en sont les raisons?
Younes El Aynaoui: Tout sportif professionnel aura à vous répondre qu’à l’approche de la retraite, il éprouve une sensation bizarre. Comme celle de ses débuts, incertain de réussir et plein d’étoiles dans les yeux. Seul l’avenir prédira la sentence. Par contre, je serais parmi les tennismen nationaux présents à la prochaine édition du Trophée Hassan II.

On laisse entendre que vous voulez mettre fin à votre carrière de joueur. Que répondez-vous ?
Oui, c’est vrai. Je pense que c’est bien suffisant pour moi. J’ai joué dans beaucoup de tournois dans lesquels j’ai confirmé mon talent et mes prestations. Et j’étais toujours fidèle à représenter dignement et à défendre les couleurs de mon pays. Et maintenant c’est le temps pour arrêter et laisser l’occasion à d’autres talents montants.

Comment vous préparez l’après-carrière. N’ambitionnez-vous pas de devenir entraîneur ?
Le tournoi Hassan II de tennis sera ma dernière compétition au Maroc. Aprés, j’envisage d’annoncer ma retraite. Après tant d’espoir, de travail, de peines et de bonheur, l’heure est venue d’amorcer un virage à 180 degrés.
Finie la course aux avions, le stress des tournois et les entraînements journaliers. Un quotidien peu commun qui a pourtant été le mien pendant de nombreuses années (17 ans). Aujourd’hui, le seul point commun existant est qu’une nouvelle fois, il se retrouve seul face à son destin.
Malheureusement, les projecteurs ayant changé de direction, les sponsors le renvoient poliment à la maison et sa fédération logiquement cherche une nouvelle moisson.

Quel a été votre tournoi préféré ?
Sincèrement, et sans équivoque, je préfère le tournoi de Casablanca, qui m’a porté depuis mes débuts. Une compétition au sein de mon pays, cela n’a pas de prix. En dehors de ce tournoi, celui qui me plaît le plus est l’Open d’Australie, car il vient en début de saison.