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Zaki, adjoint jusqu’à quand ?

En stage de préparation à partir du 2 septembre prochain, l’équipe nationale de football entamera, le 8 du même mois, la première phase des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations qui aura lieu en Tunisie. Premier adversaire: le Gabon. Selon l’entraîneur adjoint de l’équipe nationale, Baddou Zaki, les mêmes joueurs, retenus pour le match amical contre le Luxembourg, la semaine dernière, seront du déplacement à Libreville.
Sauf changement de dernière minute. Alors que le compte à rebours a d’ores et déjà commencé, Zaki continue, à lui seul, d’assumer la responsabilité de l’équipe nationale. Jusqu’à quand ? À un moment ou le onze national, en phase de restructuration, a plus que jamais besoin d’une vision globale. Une équipe nationale ça ne se prépare pas du jour au lendemain.
Pour ceux qui ne connaissent pas Zaki, il n’use pas du bouche-trou. «Je n’aime pas travailler goûte à goûte», déclare-t-il. Cela fait presque quatre mois que Zaki a pris les destinées des Lions de l’Atlas. Et dans quel contexte ! Pour lui, il a fallu d’abord se débarrasser de l’héritage lourd du Portugais Humberto Cuelho (le malaise qui a suivi la déroute de la coupe du monde et de la coupe d’Afrique).
Ensuite, il a fallu redonner confiance aux joueurs et mettre en place le cadre favorable pour leur épanouissement. Tout un travail de fond pour créer une équipe nationale capable de défendre les couleurs nationales. Grand connaisseur, il a su inculquer à ses joueurs, aussi bien professionnels que locaux, un certain esprit d’équipe. Son premier test contre le Luxembourg, la semaine dernière, il l’a passé avec succès. On a vu une équipe nationale soudée et homogène, disciplinée tactiquement et, surtout, développant un jeu collectif, bien que l’adversaire ne soit pas de taille. Toutes les qualités d’un jeu moderne. «J’ai une vision et une base de joueurs.
Ce que je veux c’est qu’on mette les points sur les i», tient à expliquer Zaki, faisant allusion à son avenir avec l’équipe nationale. Et d’ajouter «Travailler dans ces conditions, ce n’est pas dans l’intérêt de l’équipe nationale». Depuis le départ de Cuelho, Baddou Zaki est sur deux chaises, mais en position debout. Et tout laisse à croire que cela va durer encore quelques semaines, voire quelques mois, d’autant plus qu’aucun nom n’a été révélé pour succéder au Portugais. Pourquoi ce casse-tête, alors que notre cadre technique national a tous les atouts pour diriger le onze national ? Nommer Baddou Zaki, entraîneur national, saurait, non seulement, donner une opportunité au cadre technique national pour qu’il puisse faire preuve de ses compétences, mais aussi et surtout lui en être reconnaissant. Le plus vite sera mieux!

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