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Entretien avec Abdelkebir Ouaddar, cavalier: «Les JO sont le rêve de tout cavalier»

© D.R

Je suis content que le drapeau marocain soit levé au Brésil. Pour moi c’est la meilleure récom-pense après un travail entamé depuis longtemps.

ALM : Après votre exploit au Grand prix du Saut Hermès. Quelle est la prochaine étape ?

Abdelkebir Ouaddar : Nous sommes en pleine préparation, Quickly et moi, pour attaquer le prochain concours du Grand prix de la Baule qui aura lieu du 8 au 12 mai prochain en France.

Vous êtes le premier cavalier marocain de saut d’obstacles à se qualifier pour les JO de Rio en Brésil. Que représente pour vous cette prestigieuse compétition et comment vous préparez-vous pour cet événement?

Tout d’abord, ma qualification à Rio de Janeiro est le fruit d’un grand travail et de l’appui apporté par le président de la FRMSE, Moulay Abdellah Alaoui.
Cette qualification aux Jeux Olympiques de Rio est le rêve de tout cavalier. C’est un nouveau défi pour moi. C’était magique pour moi d’être le premier cavalier à se qualifier pour cette prestigieuse compétition. Je suis d’ailleurs content que le drapeau marocain soit levé au Brésil. Certes, pour moi c’est la meilleure récompense après un travail entamé depuis longtemps.

Et comment allez-vous gérer le trac, le stress pendant la compétition ?

Je suis souvent en contact avec mon coach Marcel Rosier qui est déjà passé par les JO. Donc il sait déjà comment cela se passe. Il s’occupe de mon programme et de celui de Quickly. Et moi je suis avec prudence toutes les orientations pour éviter les faux pas.

Pensez-vous que vous allez réussir votre pari à remporter une médaille olympique pour le Maroc ?

À vrai dire, je suis et je reste confiant. Cependant lors des périodes de stress, je me repose sur ma famille et mes proches qui me soutiennent dans toutes les compétitions. Et cela me rend plus serein pour affronter tous les obstacles et je ferai tout pour y arriver.

Le cheval peut-il faire prendre conscience au cavalier de ses faiblesses, de ses angoisses, et de son mal-être ?

C’est un sport qui se partage. Nous sommes deux, moi et Quickly de Kreisker. Il faut que les deux soient à 200% présents et prêts. Sinon ça ne peut pas marcher. Heureusement Quickly fait partie de la famille; maintenant on se connaît très bien. On a fait parler de nous, on a été classé meilleur couple de l’année 2015 par la Fédération équestre internationale.

À votre avis l’équitation est-elle un sport d’élite ?

L’équitation n’est plus ce luxe réservé à une élite il y a quelques années. Et je vous confirme que c’est plus une histoire de «classe sociale». La preuve : je ne suis pas issu d’une famille bourgeoise. Je suis une simple personne venue d’Ait Ourir située dans la région de Marrakech-Safi. Mais, la passion, le travail rigoureux et la volonté restent mes clés pour arriver à un tel niveau dans ce sport sans oublier le soutien indispensable et permanent de SM le Roi.

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