Samir Nasri, l’ex footballeur international français de 30 ans a été suspendu six mois pour « violation des règles antidopage », a annoncé l’UEFA mardi.
Au moment où il évoluait à Séville (2016-17, alors prêté par Manchester City), Nasri, sans club depuis son départ d’Antalyaspor en Turquie en janvier, est passé dans une clinique nord-américaine qui avait communiqué sur un traitement intraveineux de vitamines, « méthode prohibée » par l’Agence mondiale antidopage (AMA) comme l’indique l’UEFA. Tout était parti d’un tweet posté par une clinique de Los Angeles, Drip Doctors, qui communiquait sur « un traitement intraveineux » de vitamines fourni pour l’ancien joueur de Marseille et d’Arsenal « afin qu’il garde la forme ».
L’Agence espagnole antidopage (Aepsad) avait alors ouvert une enquête fin 2016. Cette pratique par intraveineuse est interdite par l’AMA, à moins, entre autres, que le joueur ne bénéficie d’un certificat. Toutefois, l’UEFA avait refusé d’accorder une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) à titre rétroactif.
Selon la presse espagnole, l’ex-Bleu aux 41 sélections (5 buts) risquait quatre ans de suspension. Il était en contact avec Las Palmas après son départ du club turc d’Antalyaspor cet hiver.