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Haland, Salah et l’ombre de Ziyech…

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On dit de quelqu’un qui a souffert d’une longue maladie ou d’un grand chagrin qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même. Footballistiquement parlant c’est bien le cas de Ziyech en ce début 2025.

Le nouveau contrat de neuf ans et demi signé par l’attaquant Erling Haland et qui le maintiendra à Manchester City jusqu’à l’été 2034 a fait du remous dans l’univers du ballon rond. Un coup de tonnerre. Il s’agit en fait de l’un des plus longs contrats de l’histoire du football, qui permettra au norvégien de rester chez les Citizens jusqu’à ses 34 ans, avec un salaire hebdomadaire de 500 000 livres sterling. Le club britannique a ainsi « sécurisé » son buteur. Ce dernier est arrivé au sein du club mancunien en 2022 en provenance du Borussia Dortmund. En moins de deux ans, il bat des records d’efficacité en Premier League. C’est donc une confiance et un engagement de la part de Manchester City envers son attaquant qui résonnent comme une sorte de reconnaissance. De son côté, Mohamed Salah, l’égyptien de Liverpool qui est aussi important que Haland n’aura pas bénéficié de la même confiance puisque son club ne souhaite pas prolonger avec lui d’une durée plus d’un an. Sous le coup de la déception, Salah voudrait quitter Liverpool et ce ne sont pas les offres qui manquent. Le joueur est toujours performant même à 32 ans, et les clubs saoudiens se l’arracheraient volontiers à coups de millions de dollars. Il est toujours très bien « côté ». En réalité, ces deux joueurs ont parfaitement réussi leur parcours professionnel. Il y a quelques années seulement, on imaginait presque la même issue pour le maestro marocain Hakim Ziyech.

Celui qui, en 2019, 2020 était le maître incontesté des espaces en Ligue des champions avec l’Ajax Amsterdam et ce malgré la présence de poids lourds de l’époque à l’instar de Cristiano Ronaldo ou encore Lionel Messi. Hakim Ziyzech passe pour le joueur le plus malchanceux de la dernière décennie. Depuis son transfert à Chelsea, c’est la poisse. Si ce n’est pas une blessure qui l’éloigne de la pelouse, c’est un entraîneur qui ne l’aime pas. Et les années sont vite passées entre le banc des remplaçants et les soins des médecins. Transféré à Galatasaray l’été dernier, Hakim Ziyech a exprimé son désir de quitter le club turc au mercato d’hiver, à six mois de la fin de son contrat. On ne sait pas ce qui va se passer dans les jours qui viennent avec la fin du mercato hivernal. On a l’impression que le maestro marocain ne trouve plus preneur. Même un club méconnu en Arabie saoudite (Al Fath) rechigne à le recruter. C’est dommage pour ce grand joueur qui aurait pu avoir un autre parcours. Il avait pourtant réalisé une première saison très convaincante en Süper Lig. Prêté par Chelsea, l’ex-attaquant de l’Ajax Amsterdam, peu épargné par les blessures, avait activement participé à la conquête du titre de champion de Turquie avec six buts et trois passes décisives en 18 apparitions. On dit de quelqu’un qui a souffert d’une longue maladie ou d’un grand chagrin qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même. Footballistiquement parlant c’est bien le cas de Ziyech en ce début 2025. Du coup, en manque de compétitivité, avec une concurrence acharnée de jeunes prodiges, sa place avec les Lions de l’Atlas est pratiquement perdue… à moins d’un miracle.

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