Mohamed Ahagan, nouveau président de l’Ittihad Riadi de Tanger (IRT)
[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]Dans cet entretien, Mohamed Ahagan, nouveau président de l’Ittihad Riadi de Tanger, parle des efforts déployés par le bureau de l’IRT pour aider le club tangérois à surmonter ses difficultés et ses contraintes et lui permettre ainsi d’aller de l’avant.
[/box]ALM : Est-ce que ce nouveau contrat de sponsoring scellé avec Biougnach vous donne espoir de conclure de futurs partenariats avec d’autres sponsors ?
Mohamed Ahagan : Cette convention avec Biougnach constitue le premier partenariat de sponsoring conclu par le nouveau bureau de l’IRT depuis sa formation le 22 décembre 2021. C’est le début d’une série de futurs contrats de sponsoring que nous espérons décrocher dans un avenir proche. Nous sommes en discussions avec un groupe d’acteurs économiques et publicitaires en vue de les encourager à apporter leur appui et leur soutien financier à l’équipe. Dans ce sens et comme je viens de le dire, nos efforts ont abouti à un premier partenariat avec Biougnach, qui va durer le reste de cette saison et permet de couvrir les treize prochains matchs programmés dans la Botola. Nous espérons des deux côtés poursuivre nos liens de coopération dans le temps. Car nous envisageons à la fin de la saison une réunion entre les responsables des deux institutions partenaires pour discuter des moyens de prolonger ce contrat de sponsoring.
Après avoir connu des étapes difficiles, quelle est la situation actuelle de l’équipe ?
Au niveau de la gestion, l’équipe dispose d’une structure saine et solide. Au niveau financier, nous traversons des moments très difficiles au sein du club. Cette situation financière déplorable nous a poussés à rechercher des sponsors parmi des opérateurs économiques pour pouvoir surmonter nos difficultés et permettre à l’équipe d’aller de l’avant dans la Botola.
Avez-vous espoir au sein de l’Ittihad de reprendre vos matchs avec public et de pouvoir ainsi renflouer vos caisses ?
La pandémie de Covid-19 a affecté tous les secteurs d’activités y compris les disciplines sportives et principalement le football qui a été sévèrement touché par l’absence du public. Les clubs ont été privés d’une grande partie de leurs rentrées d’argent. Parmi ces équipes, l’Ittihad de Tanger qui a un grand nombre de fans. Dans ce sens, nous essayons au sein de notre bureau de combler ce déficit.
Mais, ne pensez-vous qu’avec les déboires de l’Ittihad la tâche soit devenue encore plus difficile pour rendre à l’IRT son rayonnement ?
Depuis le début de sa formation, le nouveau bureau de l’IRT s’engage à faire le maximum afin de pouvoir établir les bases d’une bonne gestion de l’Ittihad en matières d’infrastructures et de gestion administrative et financière. Nous travaillons jour et nuit pour préparer l’équipe à développer son potentiel et à améliorer ses performances dans les compétitions.
