Plusieurs dizaines de salafistes, condamnés à des peines de prison en relation avec le 16 mai, ont célébré la fête marquant la fin du Ramadan jeudi 3 novembre, soit un jour avant le commun des Marocains. Selon des sources fiables, cette autre forme de «rébellion » a notamment concerné les 77 prisonniers de la prison centrale de Kénitra, neuf des salafistes détenus à Aïn Borja (Casa) ainsi que plusieurs éléments de la prison de Salé.
Ces derniers, selon nos sources, auront choisi la discrétion et ont «fait la fête» en catimini. Ce genre d’attitudes est puni par la loi marocaine et est considéré comme une rupture avec le rite Malékite choisi par le Maroc.