La Ligue des associations de Sidi Moumen s’est démarquée du mouvement «qui se prétend de jeunesse» et obéit à des surenchères politiques et calculs partisans étriqués, en annonçant sa décision de suspendre sa participation à la coordination du 20 février à Casablanca, «en attendant que les choses se clarifient et que soient débusqués les intrus». Dans un communiqué rendu public dimanche, la Ligue a exprimé son refus «d’être instrumentalisée par les partis pour réaliser leurs objectifs et redorer leur blason». Le communiqué relève qu’après le succès enregistré dans le cheminement du mouvement du 20 février à Casablanca, des voix prônant la surenchère et la discorde ont commencé à s’élever pour la prise de décisions contredisant les principes et les objectifs tracés par le mouvement du 20 février.