Juan Antonio Pelaes, le conseiller du bureau commercial de l’Ambassade d’Espagne au Maroc, fait beaucoup parler de lui ces derniers temps. Et pas qu’en bien. Selon des personnes qui ont eu affaire à lui, M. Pelaes ne se donne pas la peine de livrer la moindre information et adopte un comportement hostile à l’égard de la presse marocaine et espagnole. De plus, souligne-t-on, il a un rôle quasi-inexistant quand au développement des relations commerciales et de celui des investissements bilatéraux. On ajoute qu’il passe la plupart de son temps à régler des problèmes personnels, qui sont multiples à cause d’un comportement agressif à l’encontre de son entourage de travail, qui se plaint d’un «comportement dictatorial », ne respectant ni la déontologie, ni les lois en vigueur au Maroc ou en Espagne. Plusieurs hommes d’affaires marocains et espagnols se sont plaints du manque de sérieux de ce responsable et estiment qu’il est nécessaire de revoir toute la politique de ce bureau. Et le meilleur pour la fin, M. Pelaes, qui refuse depuis six mois de payer son loyer, n’a rien trouvé de mieux, devant l’insistance de sa propriétaire, que de faire appel aux vigiles de l’ambassade d’Espagne pour «se protéger». Il a de plus bloqué l’accès de sa résidence à l’aide de plusieurs véhicules. Et il a fallu l’intervention de l’ambassadeur lui-même pour tenter de résoudre ce conflit.