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Les pétrodollars algériens coulent à flots

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Le Polisario et son maître algérien engagés contre la communauté internationale, déploient un important réseau pour parer aux efforts du Royaume d’enraciner les droits de l’Homme et instaurer une véritable justice sociale dans cette région.
Les pétrodollars algériens coulent actuellement à flots dans les provinces sahariennes, au détriment du contribuable de ce pays qui demeure dans la misère et le besoin. Ainsi au lendemain de l’échec de la stratégie algérienne et qui consiste à élargir la mission de la Minurso pour s’occuper du monitoring des droits de l’Homme dans les provinces du Sud, un état d’alerte a été déclaré au sein du département algérien du renseignement et de la sécurité (DRS) et parmi les généraux et politiciens de ce pays comme l’attestent de nombreuses déclarations qui ont tiré à boulets rouges sur le Royaume et ont considéré le non élargissement par le Conseil de sécurite du mandat de la Minurso comme un échec de leur stratégie et menace leurs intérêts.
Tout l’appareil médiatique et de propagande a démarré pour déclencher la zizanie dans cette région. Des budgets importants ont été affectés à cette fin, pour jeter de l’huile sur le feu. Selon une source basée à Laâyoune et proche des milieux séparatistes, les fonds destinés à déstabiliser cette région passent par le représentant du Polisario aux Îles Canaries, le dénommé Omar Boulssan, chargé des soi-disant «territoires occupés» au sein de la chimérique RASD et qui joue d’intermédiaire avec une poignée de séparatistes de l’intérieur, et qui a profité de plusieurs formations portant sur le mode de financement de la guérilla civile à Cuba et en Amérique latine. Ainsi toute une fourchette de «récompenses» est instaurée par ce polisarien à la solde d’Alger, et ce pour encadrer les trois éléments de son équation de déstabilisation, «défenseurs des droits de l’Homme», «prisonniers politiques», et «manifestants pacifiques».
Selon les informations recueillies par ALM, les premiers touchent en moyenne l’équivalent de 100 dollars par mois en contrepartie de leurs efforts pour la «promotion des droits de l’Homme», s’y ajoutent les frais de gestion de leurs organisations fantômes et une prise en charge complète lors de leurs déplacements à l’étranger. D’ailleurs, défenseur des droits de l’Homme est devenu un métier à part entière dans les provinces du Sud, très rentable même pour ces gens qui ne font que de la surenchère. La deuxième catégorie est essentiellement composée de criminels de droit commun et de narcotrafiquants devenus grâce à la baguette magique polisarienne des «héros et des prisonniers politiques acharnés», et dont les familles obtiennent trimestriellement la somme de 300 dollars. Alors que pour la troisième catégorie la récompense des efforts mercenaires diffère selon l’âge et le sexe. Les enfants et adolescents reçoivent 100 DH en contrepartie de leur participation à chaque manifestation. Les plus âgés gagnent entre 200 et 500 DH. «Par curiosité je me suis approché d’une manifestation pro-Polisario qui se déroulait au quartier Maâtalah à Laâyoune, lorsqu’un homme âgé de plus de 40 ans qui encadrait les manifestants s’est approché de moi pour me proposer de les rejoindre en contrepartie de la somme de 500 DH», confie à ALM Mustapha Agouram, professeur basé à Laâyoune. Les femmes touchent le même montant pour des scènes montées de toutes pièces contre les forces de l’ordre, en s’évanouissant lors des manifestations quelques minutes avant l’arrivée des représentants de la presse internationale et des ONG pour gagner en sympathie et accuser à tort les membres des forces de l’ordre, d’ailleurs Youtube regorge de vidéos montrant ces femmes drapées de leur melhfa s’évanouissant toutes seules et tombant par terre sans la moindre intervention violente à leur égard.
A cela s’ajoutent des cadeaux au profit de ces femmes dont des melhfas neuves et à la mode venues de Mauritanie. Ces mêmes femmes ou, pour être plus précis, leurs corps servent dans d’autres agendas des séparatistes comme le prouve le scandale éclaté en 2009 à Laâyoune et dont lequel ont été impliqués des éléments de la Minurso, les données piratées à l’époque ont montré l’infiltration de ces éléments par les prostituées du Polisario à des fins d’espionnage (voir ALM n° 2023)  tombés sous le charme de ces femmes activistes et ce en renonçant à leur obligation de partialité pour adhérer au camp du Polisario, comme le montre une vidéo ayant circulé récemment et dans laquelle des officiers de la Minurso en flagrant délit de formation des jeunes du Polisario aux techniques de la rébellion, ce qui nécessite une intervention urgente de l’ONU pour empêcher la reproduction de tels actes. Ce n’est pas tout, dans cette bataille de propagande, une autre partie de l’argent des citoyens algériens est destinée à l’acquisition du matériel technique et de communication ultramoderne dont des PC, appareils photos, caméras, et des smartphones. Et pour éviter tout contrôle des autorités marocaines, les Algériens n’hésitent pas à payer à leurs serviteurs les frais d’abonnement aux téléphones satellitaires, dont Thuraya.
Les adolescents ne sont pas en reste. Ils sont endoctrinés par le Polisario qui s’en sert pour les activer sur le Net en animant des forums et des pages sur les réseaux sociaux, avec de faux profils, moyennant argent, montres swatch, appareil photo numérique, ou bien iPhone. Mais comment atterrissent ces fonds et matériels dans les provinces du Sud ? Ces outils sont acheminés via deux méthodes, la première consiste dans des transferts directs de monnaie de l’Espagne, notamment les Îles Canaries au profit de ces séparatistes dispersés dans plusieurs villes du Sud marocain. La deuxième méthode est le recours à la contrebande à travers les frontières avec la Mauritanie où s’activent des réseaux très puissants.
D’autres frais sont pris en charge par le pétrodollar algérien tels ceux liés aux séjours des délégations étrangères dans les provinces du Sud, dont l’accueil à domicile peut être rentable, financièrement parlant, grâce à la générosité du dénommé Boulssan. Outre les frais du lobbying en Europe et aux USA, et le recrutement des sympathisants de la thèse séparatiste afin de couper l’herbe sous les pieds du projet d’autonomie proposé par le Royaume et qualifié de crédible par la communauté internationale pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis 37 ans.

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