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Ouverture d’une enquête franco-marocaine sur le crash d’un petit avion à Grenoble qui a coûté la vie au PDG de « Colorado » et à sa petite famille

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Une enquête franco-marocaine a été ouverte pour déterminer les circonstances du crash, samedi près de l’aéroport de Grenoble (sud-est de la France), d’un avion bimoteur qui a coûté la vie à ses cinq occupants marocains de la même famille, a annoncé dimanche l’autorité française d’enquêtes de sécurité de l’aviation civile.
Le Bureau d’enquêtes et d’analyse (BEA) « vient d’ouvrir une enquête de sécurité à la suite de l’accident survenu au Piper PA 34 peu après son décollage de l’aérodrome de Grenoble – Saint Geoirs (38) vers 13h30, samedi 5 janvier 2013 », précise un communiqué du BEA, dont une équipe de trois enquêteurs « est actuellement sur site ».
« Conformément aux dispositions internationales », le BEA a associé « le bureau d’enquêtes et d’analyses d’accidents d’aviation civile marocain à l’enquête de sécurité », précise le communiqué.
L’avion, immatriculé au Maroc (CN-DAY) et qui devait se rendre à Casablanca après une escale à Reus (Espagne) était entré en collision avec les collines au sud de l’aérodrome, et « les cinq personnes à bord de l’avion dont trois enfants sont décédées », rappelle la même source.
Les victimes de ce drame sont le PDG de la grande société de peinture « Colorado », Farid Berrada, son épouse et ses trois enfants une fille et deux garçons âgés de 6 à 16 ans, avait indiqué la veille l’ambassade du Maroc à Paris.
La famille du défunt Berrada, 46 ans, s’apprêtait à regagner le Maroc, après une semaine de vacances dans cette région connue pour ses stations de ski.
Leur avion aurait disparu des écrans radars avant le crash, survenu quelques minutes après le décollage de l’aéroport de Saint-Geoirs.
Le consul général du Maroc à Lyon, Saad Bendourou, compétent sur la région de l’Isère où le crash s’est produit, s’était rendu aussitôt sur les lieux pour s’enquérir auprès des autorités françaises des circonstances de l’accident et accomplir les formalités d’identification des victimes et des modalités de rapatriement des dépouilles vers le Maroc.
Une cellule de crise a été mise en place au sein de l’ambassade du Royaume du Maroc en France, sous la supervision du chargé d’Affaires de l’ambassade, Riad Ramzi.

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