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Jaguar E-Pace: Un SUV compact au diapason de ses concurrents

© D.R

Une présentation en grande pompe celle qu’a fait Jaguar en dévoilant à Londres le deuxième SUV de son histoire.

Baptisé E-Pace, ce véhicule atterrit directement dans la cour des grands pour jouer des coudes avec les références de la catégorie telles que Audi Q3, Mercedes GLA et BMW X1. Avec l’ambition de devenir chef de file de sa catégorie, le nouveau E-Pace table sur plusieurs atouts ainsi que sur le grand legs du F-Pace dont le succès commercial était sans appel.

Poursuivre l’élan dynamique

Bien que n’étant qu’à son deuxième SUV, la firme de Coventry est consciente de l’attrait que possède les véhicules surélevés. Le constructeur anglais estime que la demande pour des modèles haut sur pattes progressera de 23% d’ici 2020 à l’échelle mondiale. C’est pourquoi la firme britannique lance –après le F-Pace fin 2015- un modèle inédit positionné sur le marché des SUV compacts. Certes deux ans se sont écoulés, mais chez Jaguar on préfère laisser les idées murir. Petit gabarit et grandes ambitions, le Jaguar E-Pace a deux missions : poursuivre l’élan dynamique de la gamme -essentiellement constituée pour l’instant de berlines trois volumes- et conquérir une clientèle habituée des classiques premium. Le cahier des charges l’indique. 80% des propriétaires de l’E-Pace devront être des nouveaux de la marque selon le site spécialisé caradisiac.com.

Opération séduction

Les SUV compacts n’ont jamais été véritablement les plus belles créations de l’histoire de l’automobile. La faute à qui ou à quoi ? Dessiner une voiture haute et courte est un art que peu maitrisent à l’instar du dessinateur du dernier fleuron de Jaguar chez qui, on croit dur comme fer que la beauté est beaucoup plus qu’une question d’apparence.
Tous les éléments de l’identité visuelle de la marque anglaise demeurent présents : les projecteurs (à LED en option) étirés sur les côtés, la large calandre avec en son centre le logo du félin, les prises d’air latérales, une poupe musclée et un toit légèrement plongeant. L’ensemble est signé par des jantes allant de 17 à 21 pouces. Pour séduire davantage, Jaguar mise sur un design audacieux, un comportement à la carte «proche de celui d’une propulsion», de l’espace à bord, et de la connectivité. Le lien de parenté avec le coupé F-Type saute aux yeux dès le levé du voile. La transmission intelligente du véhicule envoie le couple aux roues extérieures dans les virages. Le coffre peut, quant à lui, accueillir beaucoup plus qu’une brosse à dents. Enfin, l’habitacle est bardé de gadgets comme le système de verrouillage baptisé clé-loisirs permettant de remplacer provisoirement la clé par un bracelet étanche doté d’un transpondeur.

Côté design, le nouveau E-Pace séduit également par de beaux attributs esthétiques. Et cela est fort remarquable lorsqu’on examine le dessin des optiques dont le boomerang se rapproche beaucoup plus de la F-Type que du F-Pace. Par ailleurs, l’ambiance de l’habitacle est tout aussi sportive. La planche de bord intégralement orientée vers le conducteur reçoit trois boutons circulaires, un volant trois branches et une virgule séparant les deux assises avant. La qualité des matériaux suit la tendance du marché des SUV urbains premium.

Pour une clientèle branchée
Le Jaguar E-Pace possède la capacité d’interagir avec de nombreux objets connectés. Cinq ports USB et quatre prises 12 volts évitent de se retrouver à court de batterie tandis que le système d’infodivertissement Touch Pro renvoyé sur un écran 21:9 de 10 pouces embarque de quoi faire de l’E-Pace une borne Wi-Fi 4G pour 8 périphériques. Enfin, l’application Incontrol à installer sur un smartphone donne entre autres la possibilité au propriétaire de régler à distance la température de l’habitacle avant un trajet.

L’esprit baroudeur
Le Jaguar E-Pace hérite partiellement de la plate forme du Range Rover Evoque. Les ingénieurs ont retravaillé sa structure avec plus d’aluminium. Le toit, le capot, les ailes et le hayon exploitent eux aussi ce matériau léger. Ces efforts sur le poids profitent au comportement, aux consommations et aux rejets de CO2 de l’E-Pace.
Sous le capot, le Jaguar E-Pace abrite quatre cylindres turbocompressés uniquement. Cinq blocs dernier cri Ingenium sont au catalogue au lancement : trois diesels et deux essence. L’offre gazole comporte des 150 chevaux, 180 chevaux et 240 chevaux. Du côté des sans-plomb les mécaniques sont naturellement plus musclées avec 249 chevaux et 300 chevaux. La version deux roues motrices du Jaguar E-Pace n’est disponible qu’avec le moteur 150 chevaux combiné à une boîte manuelle. Le SUV urbain ne rejette dans cette configuration que 124g de CO2 par kilomètre.

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