LivreUne

Ahmed Farissi écrit pour guérir et publie pour soigner

© D.R

Il vient de sortir «L’enfant qui voulait mourir»

[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]

Pour lui, tout le monde a vécu une histoire qui a mal fini sans avoir le moral, c’est pourquoi sa publication se veut, sans raconter sa propre histoire, d’aider les autres à faire le deuil pour mener leur vie.

[/box]

A son âge adulte, Ahmed Farissi se glisse dans la peau d’un enfant dans son nouveau roman. Après plein de sagesses, véhiculées de manière tantôt hilarante tantôt naturelle, il laisse voir que c’est lui «L’enfant qui voulait mourir». Une manière d’inciter à faire face aux méandres de la vie. D’où ce livre dans lequel tout lecteur peut se retrouver et trouver son compte. «Ce sont des pensées et des courtes nouvelles que j’ai écrites en miroir pour raconter ce que je pense de la vie», précise l’auteur. Dans «L’enfant qui voulait mourir», il y a même un chapitre qui s’intitule «Miroir». «Chacun est miroir de l’autre», commente-t-il. A la fin de chaque pensée, des pointillés s’enchaînent «pour que le lecteur puisse compléter et écrire ses avis». «Chaque chapitre est conçu pour être rapidement assimilé en sortant avec une morale», poursuit-il. Pour lui, tout le monde a vécu une histoire qui a mal fini sans avoir le moral, c’est pourquoi sa publication se veut, sans raconter sa propre histoire, d’aider les autres à faire le deuil pour mener leur vie.

Au fil des pages, le lecteur a l’impression de lire une prose philosophique. «Je l’ai écrit pour qu’il soit rythmé. C’est mon style», ajoute-t-il. Aussi, le roman, qui véhicule également des conseils, est illustré de photos de l’auteur, même en quatrième de couverture, qui justifie sa démarche par l’aide au lecteur de «sortir du texte». «Nous sommes dans une ère de photos. Ces photos aident également à véhiculer des messages», poursuit l’auteur, également médecin externe en 6ème année. Dans ces illustrations, tantôt Ahmed Farissi qualifié le temps de conférences de «médecin philosophe», est décontracté, tantôt il ne l’est pas. «Le médecin est un être humain qui peut tomber malade. Il m’arrive, ce qui arrive aux autres», commente-t-il. Tout comme chaque personne, l’écrivain dit vivre les rapports à la solitude, l’angoisse, la déception, voire à l’amitié. «J’ai écrit pour que tout individu puisse se retrouver au-delà de mon histoire. Mon objectif est d’écrire pour guérir et publier pour soigner», ajoute l’auteur. Pour l’heure, il a animé plus de 60 conférences autour de son œuvre. Pour lui, de telles rencontres donnent de la «crédibilité» à son écrit édité depuis un mois. Cette période était suffisante pour le classer comme best-seller dans les bonnes librairies, du pays notamment celle du 3ème millénaire à Rabat. Son livre est également bien vendu à Fès, Tanger et Casablanca.     

Et ce n’est pas tout. L’écrivain ne manque pas de se confier sur la portée de la publication autoéditée en étroite collaboration avec l’entreprise  Vosch. «Le livre s’est voulu sincère face à la nature humaine, voire à mes erreurs. Il est destiné à aider les personnes qui se trouvent dans une impasse pour qu’elles sachent qu’il y a de l’espoir», exalte-t-il.

Articles similaires