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Nouvelle exposition: Mustapha Ghazlani en descente dans «La terre en verticale» à Casablanca et Miami

© D.R

L’artiste-peintre Mustapha Ghazlani exposera dès le 15 janvier ses nouvelles œuvres à Casablanca. Cette exposition, qui s’intitule « La terre en verticale », sera également dévoilée en février à Miami.

Comme son non l’indique, cette exposition établit, d’après les dires de l’artiste, un rapport entre l’Homme et la Terre. «J’utilise des couleurs venant de la terre», explique Mustapha Ghazlani pour étayer cette relation. L’artiste-peintre, également sculpteur, recourt de plus à d’autres outils pour travailler la terre. Dans ce sens, il dit employer des fourches, faucilles, perches. Il utilise aussi de la poussière, notamment en peinture. En procédant ainsi, il veut démontrer «l’effet» de l’homme sur la terre. Celle-ci étant son propos artistique et le principe de sa quête, voire sa thèse. «Je force sur les couleurs de terre et morceaux de pierre», enchaîne-t-il.

En sculpture, l’artiste dit utiliser des pièces métalliques. Déjà, il a à Mohammedia une installation alliant un oiseau et une cigogne en orange foncé. Cette sculpture en sable avec un livre ouvert rentre, d’après ses dires, dans le cadre d’un jumelage entre la ville de Mohammedia et celle française de Belfort. Aussi, cette installation est faite en mémoire à feu Mohamed Nabily dans le cadre d’un groupe dédié à la terre et qui a été fondé et présidé par l’interlocuteur. «C’était un céramiste de formation. Il utilisait également les couleurs de la terre», indique-t-il à propos de l’artiste défunt.

A propos du thème de sa prochaine exposition, Mustapha Ghazlani indique travailler sur le concept de verticalité de la terre qu’il prend pour «une dimension temporelle, voire spirituelle». Cette temporalité est inspirée d’un incident que l’artiste-peintre, à la composition abstraite, a vécu. «J’étais pris dans une tempête, à bord de l’avion, en 2007, lors d’un voyage de Casablanca à Zurich. Nous sommes restés 20 mn dans le tourbillon. Je voyais les gens pleurer. Une fois les pieds posés à Genève, j’ai ressenti le contact avec la terre qu’il faut reconnaître. Ce cap de retour à la terre est indescriptible», se remémore-t-il. Pour lui, cette transcendance du haut vers le bas a également un rapport avec la spiritualité. Quant aux formes carrées sur ses toiles, elles insinuent la stabilité et la sûreté. «Tout est géométrie», estime-t-il.

Cela étant, le rapport de l’artiste à la terre fait que celui-ci soit toujours en quête de vérité. C’est pourquoi il indique apprécier l’artiste russe Kasimir Malevitch, qui a toujours été à la recherche de vérité en s’essayant à plusieurs styles.       

Outre la peinture et la sculpture, Mustapha Ghazlani est un homme de lettres. Il a publié deux romans en langue arabe, à savoir « L’œuf de cendres » (2008) et « Chiots » (2015).   

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