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Taqa Morocco : Un chiffre d’affaires consolidé en quasi-stagnation

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En dépit de la hausse du résultat net part du groupe

Le résultat net part du groupe (RNPG) de Taqa Morocco a enregistré une hausse de 15 % au titre du premier semestre 2017 atteignant 536 millions de dirhams. C’est ce qu’a dévoilé M’hamdi, directeur adjoint et membre du directoire du Groupe, dans un point presse organisé mardi à Casablanca. Une tendance croissante qui concerne également le résultat net consolidé qui a progressé de 14% comparé au premier semestre de 2016. Le résultat financier de la société a pour sa part connu une hausse de 13% due à la baisse des charges d’intérêt sur emprunt ainsi que l’optimisation du placement des excédents de trésorerie. De son côté, le chiffre d’affaires consolidé est en quasi-stagnation. Il s’établit à 4,0752 milliards de dirhams à fin juin 2017, en progression de 0,5% comparé au premier semestre 2016. Taqa Morocco attribue cette légère amélioration à la bonne performance de l’ensemble des unités en tenant compte de l’impact de la révision majeure de l’unité 3 et la baisse de 2% des frais d’énergie due à l’évolution du prix d’achat du charbon qui impacte le chiffre d’affaires et les achats consommés. A ce stade, la direction du groupe affirme que l’optimisation des coûts d’exploitation et de maintenance et l’évolution favorable du prix d’achat du charbon sur le marché international ont permis d’enregistrer une hausse du taux de marge opérationnelle qui s’établit à 33% au premier semestre 2017 comparativement à 30% enregistré à la même période de l’année précédente.

Au sujet du contrôle fiscal en cours et du contrôle de l’Office des changes, M. Alaoui M’hamdi a assuré que le contrôle du fisc concerne un seul exercice, celui de 2012 à 2015. Il s’agit d’un contrôle fiscal «qui est finalisé aujourd’hui, maintenant nous sommes en discussion avec l’administration fiscale sur les chefs de redressement», indique-t-il. «Ce qu’on peut assurer c’est que nous ne pensons pas que ce contrôle va entraîner des ajustements en termes de résultats et de liquidité du fait que déjà les redressements sont en cours de discussion et nous pensons que nous avons l’ensemble des éléments pour justifier notre position». Et d’ajouter que la société espère que d’ici la fin de l’année le contrôle auquel elle est soumise va être clôturé avec un accord avec l’administration fiscale.

La société fait également l’objet d’un contrôle de l’Office des changes. Un contrôle qui ne concerne pas uniquement Taqa Morocco, tient à souligner le directeur adjoint, puisque plusieurs établissements ont été contrôlés fin juin suite à l’annonce de la flexibilité du dirham. «Nous avons toujours le rapport de l’inspecteur de l’Office des changes mais là encore on sort confiants parce que à Taqa Morocco nous n’avons pas de couverture de change, notre business model comprend une couverture naturelle. Là encore on ne pense pas que cette procédure aura des impacts sur la situation nette de notre entreprise et sur la liquidité de celle-ci. Quant à l’évolution du prix du charbon, il n’y a aucun impact majeur de cette évolution sur les résultats nets de l’entreprise».

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