Le secrétariat général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a appelé le gouvernement à accorder un traitement positif au contenu du premier rapport annuel de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) au titre de 2009 et d’adopter ses propositions et les intégrer dans la politique de lutte contre la prévarication et de moralisation de la vie publique. Ceci passe par le parachèvement de l’arsenal juridique et du cadre institutionnel de lutte contre la corruption à même de les adapter aux dispositions de la convention onusienne et aux différentes normes internationales en la matière, en vue de donner un nouveau souffle à ce chantier, indique un communiqué du secrétariat général du parti. Le parti souligne également la nécessité d’élaborer des stratégies globales auxquelles adhèreront toutes les parties pour faire face à la corruption, ajoutant qu’il ne faut pas se contenter d’élaborer des mesures techniques ou des textes juridiques, mais les appliquer en vue d’obtenir des résultats concrets et d’accélérer le rythme de mise en œuvre de certains chantiers relatifs à la lutte contre la corruption. Ces chantiers portent notamment sur la simplification des procédures administratives, l’audit des marchés publics, la garantie du droit à l’information, la protection juridique et la mise en œuvre des inspections générales des ministères, ajoute la même source. La publication du rapport, sur la base d’un discours transparent, constitue un pas positif et une riche contribution au dialogue national sur le fléau de la corruption, a souligné le secrétariat général du parti, saluant la qualité du contenu du rapport, notamment au niveau du diagnostic, de l’évaluation et des propositions.