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Coronavirus : Le ministère de tutelle toujours rassurant et communicant

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Au-delà du premier cas de coronavirus détecté à Casablanca, le gouvernement se veut toujours rassurant et communicant.

Une démarche qu’il précise lors des deux derniers points de presse tenus lundi et mardi à Rabat. «Nous informons les citoyens des évolutions», indique, lundi en fin de journée, Khalid Ait Taleb, ministre de la santé.

Pas de pandémie

Pour lui, «on ne peut pas parler de pandémie». Le ministre, qui indique que le coronavirus est un microbe dont l’évolution n’est pas connue, avance des chiffres à l’échelle internationale. Comme il le rappelle, sur les 9.000 cas enregistrés dans le monde, 3.000 sont décédés. Selon ses dires, 4.500 cas sont rétablis, soit 50%. M. Ait Taleb n’hésite pas à évoquer la grippe espagnole (1918-1920) qui a fait des millions de décès.

Pas la peine de paniquer

«Ce n’est pas le même cas. Donc, il n’y a pas besoin d’avoir peur», tempère-t-il en comparant le coronavirus à la grippe saisonnière qui peut enregistrer jusqu’à 290.000 cas. «Pour contenir le corona, il n’y a pas encore de traitement ou de vaccin, mais des moyens de précaution», ajoute-t-il en donnant des exemples.

Le savon est suffisant

Selon le ministre, qui indique que des affiches sont distribuées et des capsules sont destinées aux médias, illustre ses propos sur les précautions à prendre. «Il faut se laver les mains. Le savon est suffisant pour désinfecter», souligne-t-il en rappelant qu’il faut éviter les endroits non aérés tout en recommandant d’utiliser des mouchoirs. Outre ces mesures, le ministre indique qu’il existe des «moyens pour détecter des cas».

La mise en quarantaine c’est pour s’assurer

Le ministre, qui indique qu’une cellule spécialisée vérifie les cas, précise que «si un cas est suspecté, il est mis en quarantaine pour s’en assurer». Il rappelle que les 27 cas suspects ont fait l’objet du même processus de vérification, soit deux analyses. Selon ses dires, des hôpitaux sont déjà identifiés pour les équiper en matériel nécessaire de soins. «Nous avons un arsenal pour contenir la maladie», enchaîne-t-il. Dans ces hôpitaux, 671 lits sont réservés. «Le Maroc a également des kits pour faire des analyses», ajoute le ministre.

«C’est la personne infectée qui doit porter un masque»

Sur le port de masques, le ministre est clair. «C’est la personne infectée qui doit le porter», tranche-t-il en rappelant que le Maroc, qui a des fabricants, a des réserves de 12 millions de masques.      

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