Société

Crise égyptienne : Près de 300 Marocains ont été évacués d’égypte

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C’est fait. Ce sont quelque 300 ressortissants marocains inscrits auprès de l’ambassade du Royaume au Caire qui ont regagné, mercredi soir, le giron de la patrie à la suite des troubles en Egypte. Ainsi, un premier avion a atterri à l’aéroport Mohammed V à Casablanca à 19 h30. Après  une heure, un deuxième avion y a atterri. La majorité des passagers à bord de ces deux avions sont des étudiants. Pour rappel, les autorités marocaines ont mis en place une cellule de crise et ont décidé de prendre en charge les frais de séjour et d’évacuation des ressortissants marocains. S’agissant de la situation actuelle en Egypte, le Premier ministre égyptien, Ahmed Chafic, s’est excusé, jeudi, pour les affrontements meurtriers au cours des dernières heures entre partisans et opposants du président égyptien Hosni Moubarak sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, et a demandé qu’une enquête soit menée. «Je présente toutes mes excuses pour ce qui s’est passé hier et il y aura une enquête», a déclaré M. Chafic à propos des incidents de la place Tahrir, lors d’une conférence de presse retransmise à la télévision nationale. Il a, par ailleurs, annoncé que l’ancien ministre de l’Intérieur égyptien, Habib el-Adli, dont le départ avait été réclamé avec insistance par les manifestants, allait faire l’objet d’une enquête. Le Parquet général a annoncé que d’anciens ministres et responsables égyptiens, dont Habib el-Adli et le magnat de l’acier Ahmad Ezz, ont été interdits de sortir d’Egypte et leurs comptes ont été gelés. Le Premier ministre, nommé le 29 janvier par M. Moubarak, a affirmé «ne pas avoir assez de policiers» pour assurer la sécurité dans le pays, après des heurts meurtriers dans le centre du Caire entre pro et anti-Moubarak. «Je n’ai pas assez de policiers. Lorsque l’armée est arrivée, beaucoup de policiers anti-émeutes sont rentrés dans leurs villages, ils sont partis et nous n’arrivons pas à les faire revenir», a déclaré M. Chafic. Il a également indiqué que le fait de rester sur la place Tahrir n’apportera rien de plus aux manifestants. Le vice-président Omar Souleimane, cité par la télévision d’Etat, a pour sa part appelé à «la libération immédiate de jeunes détenus n’ayant pas commis d’actes criminels». Il a répété que ni le président Hosni Moubarak ni son fils ne seront candidats à l’élection présidentielle prévue en septembre, selon la télévision d’Etat. Des partisans du président Hosni Moubarak ont fait irruption mercredi après-midi sur la place Tahrir, occupée depuis vendredi par les manifestants antigouvernementaux, ce qui a mené à des affrontements entre les deux camps. Ces violents heurts ont fait, selon le ministère égyptien de la Santé, cinq morts et plus de 836 blessés. La situation demeurait tendue jeudi dans le centre de la capitale égyptienne, selon des journalistes de l’AFP sur place.

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