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Inzegane: Souk Al Houria sort enfin de terre

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Après moult blocages et 13 ans d’attente, le projet du Souk Al Houria voit enfin le jour et ouvre ses portes. Les retombées de cet investissement permettront à la commune urbaine d’Inzegane d’augmenter ses ressources de 12 MDH en forme de taxes professionnelles et 2 millions de dirhams de loyer.

Ledit projet dispose de plus de 1.600 magasins et générera plus de 6.000 postes d’emploi de manière directe et 4.000 emplois de manière indirecte. Divisé en plusieurs blocs et construit sur deux étages, Souk Al Houria propose un nouveau concept de souk avec des espaces dédiés, entre autres, à la vente de vêtements et tissus, électroménager, bijouterie, fruits et légumes et au sanitaire.  L’informel qui constitue un véritable souci pour la commune d’Inzegane sera également absorbé, en partie, par cette nouvelle structure.

En effet, 180 magasins ont été cédés à la commune pour remédier à ce problème. Soulignons que la commercialisation dépasse le quart. La valorisation et commercialisation des magasins de ce souk suivront dans les jours à venir après cette ouverture. Notons que le montant global d’investissement a été de l’ordre de 200 millions DH.

La superficie dédiée à ce souk est de l’ordre de 10 hectares. Soulignons dans le même cadre que presque la moitié de cette superficie a été consacrée au parking. «Ce projet rentre dans le cadre d’un partenariat entre le public et le privé. Le privé étant représenté par la société Brothers Shop et le public par la commune urbaine d’Inzegane. La moitié de la superficie, qui est de l’ordre de 10 hectares, a été consacrée à la mise en place d’un parking pour remédier au problème de la fluidité de la circulation dans la ville.

Il contient des blocs des différents commerces et représentativités des secteurs», explique Abdellatif Ghanem de la société Brothers Center Shop. Et de poursuivre que «ce projet est d’un grand apport pour la ville d’Inzegane. Il permet, entre autres, de l’aider à sortir de l’informel qui constitue un vrai problème. Il est vrai que le volet social n’existe pas dans la relation contractuelle qui lie les deux parties portantes du projet mais nous avons accordé 180 magasins à la commune. Il lui incombe de les utiliser dans ce sens selon des critères préétablis».

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