Casablanca : 12 ans de réclusion criminelle pour kidnapping et viol

«C’est un menteur». C’est par cette phrase que cette jeune fille a qualifié son violeur qui a prétendu, devant les trois magistrats de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, qu’elle était sa maîtresse. Âgée de vingt-et-un ans, employée de son état, elle a expliqué à la Cour, après avoir prêté serment, qu’elle a quitté, tardivement, son emploi. Il était 20h30 lorsqu’elle se rendait chez elle, a-t-elle précisé tout en ajoutant que la distance entre le cabinet où elle travaille et son domicile ne nécessite pas un moyen de transport en commun, elle le parcourait à pied. Elle n’a jamais été embêtée jusqu’au jour où elle a croisé ce jeune homme qu’elle connaît bien puisqu’il est son voisin.
Quant à lui, âgé de dix-neuf ans, sans profession, il raconte qu’il lui a proposé d’entretenir une relation amoureuse qu’elle a acceptée. Depuis, ils ont commencé à partager le même lit, assurant que dès le début elle n’était pas vierge. Une déclaration qui a mis la victime hors d’elle et a commencé à le traiter de menteur. Et de se demander pourquoi il a avoué, devant la police, qu’il l’a kidnappée et violée sous la menace d’un couteau. Effectivement on lit dans le procès-verbal de son audition par la police qu’il avait déclaré qu’il était sous l’effet de la drogue lorsqu’il lui a coupé le chemin, un couteau à la main. En un clin d’œil, il l’a conduite vers un terrain vague situé derrière son foyer parental pour abuser d’elle lui faisant perdre sa virginité avant de l’abandonner.
Verdict : Douze ans de réclusion criminelle.