Mettant au monde deux enfants, une fille avec un mari avec lequel elle a divorcé et un garçon fruit d’un deuxième mariage. Elle a bien traité aussi bien l’un que l’autre, mais jamais elle n’a imaginé qu’ils auront une relation incestueuse.
Ils ont la même mère, mais pas le même père. Autrement dit, ils sont demi-frère et demi-sœur. Lorsque leur mère a été répudiée par son mari, il y a vingt-et-un ans, la fille n’avait qu’un an. Elle s’est remariée une année après. Et dès la première année, elle a mis au monde un nouveau-né de sexe masculin. Ses deux enfants ont grandi ensemble sous le même toit. Son mari n’a jamais fait de différence entre les deux. Devenus adultes, personne ne sait quelle mouche les a piqués pour qu’ils tournent le dos à leur fraternité et deviennent deux amoureux. C’est du moins ce que les deux jeunes avaient raconté à la police judiciaire avant d’être remis entre les mains du parquet général près la Cour d’appel de Casablanca devant lequel ils ont catégoriquement nié cette relation incestueuse. Toutefois, leur mère a affirmé les avoir remarqués à maintes reprises partageant le même lit. Elle leur a reproché leurs comportements contre nature. Mais, ils n’ont rien voulu entendre. Dans le procès-verbal de leurs auditions, on apprend qu’elle l’a sollicité de la dépuceler et qu’il s’est abstenu au départ pour passer finalement à l’acte.
Leur mère a déclaré devant les enquêteurs qu’elle n’a pas pu continuer à fermer les yeux et a fini par confier le secret à son mari. Ne sachant, au départ, à quel saint se vouer, ce dernier a décidé de recourir à la police pour porter plainte. Ils ont été arrêtés. Personne de leurs voisins n’en croyait ses oreilles. En fait, ils jouissaient d’une bonne réputation parmi les habitants de leur quartier et respectaient tout le monde. Et pourtant, ils nient tout devant la Cour. C’est la raison pour laquelle le président leur demande pour quelle raison leur mère mentirait et dire qu’elle les a vus plusieurs fois en pleins ébats sexuels, qu’elle leur a vainement reproché leur comportement indécent. Les deux jeunes n’avaient pas de réponse pour que la Cour qui a permis au représentant du ministère public et à l’avocat de la défense de présenter successivement le réquisitoire et la plaidoirie se retire pour les délibérations.
Verdict : Jugés coupables, chacun des deux mis en cause a été condamné à cinq ans de réclusion criminelle
