Trente ans de réclusion criminelle, tel a été le verdict rendu, récemment, par la chambre criminelle près la Cour d’appel de Safi contre un repris de justice qui a mis fin à la vie d’un sexagénaire.
C’est à Essaouira, la nuit, que la victime a été retrouvée, il y a près de quatre mois, non loin de la gare routière, inconsciente mais encore en vie, présentant de graves blessures à la tête et gisant dans une mare de sang. Alertés, les éléments de la 1ère brigade chargée des investigations judiciaires relevant du district de la ville d’Essaouira se sont dépêchés sur les lieux pour entamer les investigations nécessaires. Il semble que personne n’a assisté au crime car les enquêteurs ne sont arrivés à identifier aucun témoin même pas un veilleur de nuit.
Qu’à cela ne tienne, les caméras de surveillance installées non loin de la gare routière ont enregistré la scène. A ce propos, les vidéos ont montré aux limiers que l’auteur du crime n’a utilisé aucune arme blanche, mais uniquement sa force en assénant des coups de poing et de pied à la victime qui a fini par s’évanouir. Celle-ci a été évacuée vers le service des urgences de l’hôpital Sidi Mohammed Ben Abdellah où elle a rendu l’âme. La fuite du mis en cause n’a duré que quelques heures. L’enquête a révélé que l’homosexualité était le mobile principal de ce crime.
