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Cycle «A la rencontre d’une œuvre» : L’OPM et Jean-François Zygel interprètent du fantastique

© D.R

Le compositeur et pianiste improvisateur, Jean-François Zygel, est désormais un habitué du Maroc. Il y revient, du 12 au 18 février, pour la 4ème année consécutive, pour animer le cycle «A la rencontre d’une œuvre» initié par l’Orchestre Philharmonique du Maroc (OPM) avec le soutien de CDG Capital et l’Institut culturel français du Maroc.

Cette fois-ci, les organisateurs offrent un voyage autour du thème «Le fantastique en musique» à travers deux œuvres phares du grand répertoire. Il s’agit de «L’apprenti sorcier», un poème symphonique de Paul Dukas, rendu célèbre par le film d’animation Fantasia des studios Disney. De quoi faire le bonheur du public jeune et adulte ! Les organisateurs ne manquent pas de détailler cette œuvre dont le compositeur Dukas prend  pour   thème de base une ballade retraçant les frasques d’un apprenti sorcier en l’absence de son maître. Dans les faits de cette ballade musicale, l’apprenti ensorcelle un balai pour effectuer les corvées à sa place. Mais le sort ne tarde pas à échapper à son contrôle et l’ardeur du balai menace d’inonder la demeure du maître sorcier.

Quant à la deuxième œuvre, elle consiste en un poème symphonique tiré d’un autre poème, celui de Jean Lahor intitulé «La danse macabre» composée par Camille Saint-Saëns. «Un concert à découvrir en famille», enchaînent les initiateurs. Ces compositions seront décortiquées le temps d’un concert au cours duquel Jean-François Zygel en donnera au grand public les clefs de compréhension.

Pour ce faire, le compositeur a la manière de mettre en musique un apprenti magicien, des squelettes qui dansent, des balais ensorcelés et des os qui claquent.   

«En compagnie de l’OPM sous la direction de chefs prestigieux, le pianiste et improvisateur décompose les œuvres avec humour et les contextualise pour mieux les expliquer», explicitent les organisateurs.

En marge des concerts avec orchestre, Jean-François Zygel donnera, dimanche 18 février, un récital d’improvisation à l’Institut culturel français. En amoureux du Maroc, le grand compositeur propose un portrait en musique de la ville de Casablanca qu’il connaît depuis longtemps et dont il apprécie l’énergie, les contrastes et le foisonnement. Des ingrédients qui semblent avoir une musicalité au sens de l’artiste.   

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Dates et lieux à retenir

• Centre Culturel Ahmed Boukmakh – Tanger : lundi 12 février (20h)

• Théâtre National Mohammed V- Rabat : Mardi 13 février (20h)

• Eglise Notre-Dame – Casablanca : Mercredi 14 février (gala sur invitation) et jeudi 15 février

• Théâtre Royal – Marrakech : samedi 17 février (19h)

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