L’Union des réalisateurs auteurs marocains (URAM) organise, les 9 et 10 mai à Casablanca, un colloque sur « Le récit littéraire et l’écriture cinématographique ».
La rencontre, qui aura lieu à la médiathèque de la Fondation de la mosquée Hassan II, en collaboration avec les ministères de la Culture et de la Communication, vise à ouvrir les voies de dialogue entre les écrivains romanciers et les cinéastes marocains, indique un communiqué de l’URAM.
Le choix de cette thématique s’explique par la grande « pauvreté » qui caractérise « la relation entre les écrivains romanciers et les cinéastes marocains », note le communiqué, faisant remarquer que « le nombre de romans marocains portés à l’écran par les cinéastes marocains reste minime ».
Plusieurs tables rondes sont programmées pour débattre, notamment, de « l’Etat des lieux de l’adaptation du roman à l’écran au Maroc », « Relation entre l’écrivain et le réalisateur : cas vécus », « Comment passer du roman au scénario » et « Aspects contractuels entre écrivains, éditeurs, scénaristes, réalisateurs et producteurs », précise la même source.
Ces tables rondes seront animées par un parterre de professionnels et d’experts, dont les critiques de cinéma Mohamed Sof, Moulay Driss Jaidi, Hammadi Guiroum et Mohamed Bakrim, l’enseignant universitaire Michel Serceau, l’éditrice Laila Chaouni, les écrivains Mohamed Nedali et Jaouad Mdidech et les réalisateurs Abderahmane Tazi, Hassan Benjelloun et Abdelhay Laraki.
L’ensemble des écrivains romanciers et des cinéastes marocains, intéressés par le sujet, sont invités à prendre part à ce colloque qui sera suivi prochainement par des ateliers de travail destinés à développer et enrichir la transposition de l’imaginaire romancé vers l’image, conclut le communiqué.
