Michael Douglas sur la «pente ascendante» dans sa lutte contre le cancer

L’actrice Catherine Zeta-Jones a assuré mardi que son mari Michael Douglas était sur la «pente ascendante» dans sa lutte contre le cancer, tandis que l’acteur a confié que la maladie lui avait donné une «petite perspective sur la mort». Michael Douglas, diagnostiqué d’un cancer de la gorge en août, a indiqué qu’il se préparait pour son prochain film, dans lequel il incarne l’extravagant artiste américain Liberace, et a évoqué sa maladie lors d’un entretien avec un journaliste de The Hollywood Reporter, spécialisé dans l’actualité du cinéma. «Le niveau de chimiothérapie (reçu), combiné avec les radiations, était maximal», a raconté Michael Douglas, 66 ans, interviewé aux côtés de sa femme dans son appartement de New York. «C’est hallucinant de voir qu’ils essaient presque de vous tuer pour vous redonner la vie», a-t-il ajouté, jugeant que le traitement était un «enfer». «Il est vraiment dans la pente ascendante maintenant», a assuré pour sa part Catherine Zeta-Jones, 41 ans. A la question de savoir si la maladie l’avait profondément affecté, Michael Douglas a répondu : «Pour dire la vérité, je ne l’ai pas encore vraiment digérée». «Je n’y pas encore pensé en termes de vie et de mort, je l’ai juste vue comme une maladie qu’il fallait combattre. Je n’ai pas plongé au fond de mon âme pour voir ce que je pouvais voir», a-t-il ajouté. Mais «il est certain que cela donne une petite perspective sur la mort». Pilier d’Hollywood, comme le fut en son temps son père Kirk Douglas, Michael Douglas a joué dans près de quarante films, dans tous les genres. On a pu le voir notamment dans «A la poursuite du diamant vert» (1984), «Chorus Line» (1986), «Liaison fatale» (1988), «Wall Street» (1988), "La guerre des Rose» (1990), «Basic Instinct» (1992) ou «Traffic» (2001). Il est actuellement à l’affiche de la suite de «Wall Street», «L’Argent ne dort jamais", signé Oliver Stone. Il s’est marié en novembre 2000 avec Catherine Zeta-Jones, avec qui il a eu deux enfants.