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Visite au Centre culturel africain au Maroc après rénovation

© D.R

Il se trouve au quartier de l’Agdal à Rabat

En se mettant devant le Centre culturel africain au Maroc, sis au quartier de l’Agdal dans la capitale, le cœur est égayé. Il le devient de par les couleurs qui ornent la devanture de cet endroit dont la fréquentation offre, de plus, une jovialité. En fait, le hall du centre est tout garni de fresques murales voire d’instruments de musique africains.

Notre joie est à son paroxysme lorsque nous entendons la musique d’une troupe dans le jardin du centre. Notre arrivée a d’ailleurs coïncidé avec les répétitions de ce groupe.

Le tour du centre permet également de découvrir d’autres toiles qui décorent les escaliers ainsi que le bureau du directeur, Christian Adda, qui a co-fondé cette structure avec deux autres amis. «Cela fait 22 ans que je suis au Maroc où j’ai fait les classes préparatoires à Tanger et l’Ecole des mines de Rabat (ex-ENIM).

Bien que je sois ingénieur de formation, ma passion pour l’art et la culture m’anime fortement. Le Maroc m’a beaucoup donné, il faut que je donne quelque chose en retour», avance le directeur, béninois d’origine, lors d’un échange à l’issue de l’entretien (voir l’entretien).

Pour l’heure, il collabore, dans le centre, avec l’artiste-peintre sud-africain Prince Malatsi qui a, selon M. Adda, «fait la conception des toiles ornant les murs du centre». Cet artiste est également leader du groupe «Les messagers des messages», ambassadeur 2018 du centre.

M. Adda collabore également avec le directeur artistique de cette structure, Jean Eric Dally. Le tout dans un espace convivial doté également de plein d’espaces, notamment une web radio ainsi qu’une bibliothèque et dont le tour laisse voir la porte du petit coin appelé drôlement «Route de la prison». «C’est parce que c’est le seul endroit où l’on s’enferme», indique M. Adda sur une note d’humour.  

           

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