Pour la première fois depuis qu’il est devenu effectif en 2015, le Référentiel de l’immobilier établi par la Direction générale des impôts (DGI) s’étend à la ville de Tétouan, après avoir progressivement concerné Casablanca, Rabat, Tanger et Marrakech.
Pour rappel, la ville de Tétouan fait partie de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, l’une des douze régions du Maroc instituées en 2015. La Direction régionale des impôts de Tétouan couvre deux provinces et une préfecture. La province de Tétouan se compose de deux municipalités (municipalité de Tétouan et municipalité de Oued Laou) et de vingt communes rurales.
La commune urbaine de Tétouan compte onze annexes administratives. Elle est découpée en 72 zones. Il ressort de ce zoning et de cette disposition géographique des prix globalement homogènes. Ainsi, dans l’annexe administrative d’Al Matar, les tarifs de l’immobilier débutent à 2.500 DH par m2 pour les terrains en zone immeuble. Mieux encore, ils se négocient à 1.500 DH/m2 pour certaines villas situées dans cette portion de la ville.
En revanche, ils peuvent atteindre les 20.000 DH, voire plus, dans certaines parties de cette zone. Même son de cloche au niveau de l’ancienne médina de Tétouan, où les prix démarrent à 1.000 Dh le m2 pour culminer à 2.500 DH. Au niveau de la zone de Boussafou, certaines maisons anciennes coûtent 1.500 le m2, mais peuvent toutefois culminer à 6.000 DH dès lors que l’on parle du neuf. Les appartements dans cette partie de la ville se situent entre 2.500 et 7.000 DH/m2.
A Hay Al Madrassi, pourtant coté chez les familles car situé, comme son nom l’indique, à côté de groupements scolaires (collèges, écoles, lycées…), les appartements (anciens) se négocient toujours à partir de 1.500 DH/m2. Dans l’annexe de M’salla, la fourchette reste comprise entre 3.000 et 7.000 DH, tandis qu’à Moulay El Mehdi, elle est cantonnée entre 2.500 et 8.000 DH.
