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Edito : Diplomatie parallèle

© D.R

Le dernier round en Conseil de sécurité et la posture prise par l’écrasante majorité de ses membres a largement et nettement été en faveur de la cause nationale.

C’est un fait, l’activisme intensif de la diplomatie en rangs organisés y a été pour beaucoup. Il n’en demeure pas moins que les ennemis continueront encore à user de toutes les cartes et armes possibles même en désespoir de cause. En attestent les tentatives éparpillées çà et là pour grappiller ou récupérer des voix dissonantes en les amplifiant.

C’est là où la diplomatie parallèle doit jouer son rôle de relais avec d’autres milieux que ceux politiques et diplomatiques. Les élus et parlementaires se trouvent être également des chefs d’entreprises, des professionnels, des professeurs, des universitaires ou encore des avocats.

Parmi la dizaine de sénateurs américains qui ont récemment signé une lettre où ils soulèvent encore la question des droits de l’Homme au Sahara, se trouvent des patrons d’universités et des chercheurs qui, en plus, entretiennent des relations professionnelles avec certains de leurs homologues marocains. Ces derniers peuvent être une tête de pont pour toucher ces milieux et corriger les incompréhensions. Les canaux diplomatiques parallèles peuvent parfois contribuer plus efficacement à inverser des tendances et des opinions.

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